Labo #4 : Éloquence de l’imaginaire

La Curieuse lance une invitation à éprouver le Krump et ses codes pour créer et partager son histoire, rendre le corps épique et s’affranchir des carcans attachés aux esthétiques trop formelles. Comment nourrir son rapport à la fiction et à l’inspiration pour créer un cadre d’improvisation ? Comment être à l’écoute des désirs de son corps et développer son imaginaire ?

NACH, à qui est donc confié ce Labo, vous invite à rendre visible et audible l’univers singulier de chacun‧e, celui caché sous la peau criant pour être entendu. NACH s’engage davantage dans la voie d’un corps organique dont la danse puissante et délicate croise d’autres perceptions et gestes artistiques. Résistant aux catégories, son travail interroge aussi bien le féminin que les processus engagés par chacun pour se réapproprier une identité multiple.

Le Labo débute le 2 juin pour 5 journées, à Bruxelles, les inscriptions (limitées à 15 professionnel·le·s) sont ouvertes le 25 avril à 9h30.

Objectifs

  • Faire connaissance avec son corps et sa gestuelle. Faire le lien direct entre imaginaire et mouvement;
  • Se servir du corps pour raconter une histoire, à l’aide des fondamentaux de la danse Krump, des postures, qualités de mouvement, danse des visages;
  • Étudier différentes postures et les faire glisser entre elles. Étude du personnage et de sa portée;
  • Développer différents types d’adresse et comprendre comment les convoquer;
  • Se servir de la respiration et de la voix pour structurer sa partition corporelle.

Méthodes utilisées

NACH invite les participant·e·s à réaliser et à valoriser ce qu’il·elle·s sont déjà. Une manière de se mettre en mouvement, un imaginaire spécifique, une manière de faire récit et un récit unique.

A partir de cette matière, elle propose des outils pour faire évoluer et enrichir leur gestuel avec notamment comme base de travail, ses fondamentaux en danse Krump puis certaines connaissances accumulées en voyage et en recherche sur les arts du récit, états de corps des glissements de perception, de qualité de mouvant, d’incarnation.

NACH fonctionne en proposant des règles du jeu, des réinventions de rituel pour pousser les incarnations et déployer les énergies hautes et aider à donner vie à ces fameux personnages. Un des rituels sera celui du LAB (le laboratoire). L’étude d’une gestuelle commune, puis un temps d’exploration personnel pour finir par la restitution de l’étude au groupe (avec plusieurs petits groupes selon le nombre de participant·e·s).

Ces outils permettent aux chercheur‧euse‧s d’enrichir leur rapport au mouvement et à l’action de faire récit.

Programme

Jour 1

Matin
Rencontre avec les stagiaires courte présentation du parcours de chaque participant · e et de
son projet pour ce stage. Explication du déroulé de la semaine.
Courte méditation. Première « mise en corps » avec échauffement et travail au sol.
Exercices de respiration. Travail en groupe, connexion, circulation, prise d’espace.

Après midi
Mise en condition physique. Première approche du sol et développement du lien majeur avec le sol, appuies, aller retour entre sol et élévation. Sol comme base de construction du mouvement.
Stop et frappe de pied. Musicalité et rythmique. Se chanter sa partition improvisée.
Décontraction et circulation de l’énergie. Étude du GROOVE. Étirements.


Jour 2

Matin
Courte méditation. Éveil du corps. Exercices de respiration. Mise en condition physique.
Développement du travail au sol. Isolation du mouvement et le Chest Pop.
Approche du langage des bars et main avec la base Arm Swing et Jab.

Après midi
Études des « qualité de mouvements » et premières improvisation. Isolation et répétition d’un mouvement. Répétition d’un mouvement à soi, un mouvement spontané.
Le définir, l’affuter, le décliner, l’arrêter. Propositions basiques de déclinaison de ce mouvement
Etude du personnage Krump. Incarnation, présence scénique. Étirements.

Jour 3

Matin
Courte méditation. Échauffement et mise en condition physique. Études des « qualité de mouvements ». Les oppositions dans le corps. Étude de structures de déplacement de groupe et insertion d’improvisations individuelles. Focus sur les mains et avant bras Krump, outil pour prendre la parole. Lien avec le langage des signes.

Après midi
Reprise des bases Krump poussées. Focus sur la composition individuelle. Insertion de partition dans les improvisations, possibilité d’utilisation du texte/voix et modalités aller retour entre corps/texte.
L’écriture d’un déplacement dans l’espace, d’une séquence dansée précise. Focus su r le lien entre lead et chœur. Étude de nouvelles structures de groupe. Première session Krump. Étirements.

Jour 4

Matin
Point sur les trois premiers jours. Courte méditation. Échauffement et mise en condition physique. Reprise des bases Krump. Développement du personnage et études de postures « butoh ». Le corps qui raconte à partir d’une posture. Aller retour subtil entre deux postures et deux états d’âmes opposé.
L’importance de l’imaginaire, de la visualisation. Quel est le « scénario » que j’ai en tête et en corps lorsque je me lance dans mon improvisation?

Après midi
Raconter une histoire, composition individuelle, utilisation du corps et de la voix. Poursuite des structures de groupe. Dissociation du mouvement et multiplicités des adresses (en s’inspirant de la marionnette).
Session Krump. Étirements.

Jour 5

Matin
Courte méditation. Échauffement et mise en condition physique. Développement du personnage et études de postures « buto ». Focus sur les démarches. Passage du quotidien à l’onirisme.

Après midi
Raconter une histoire, utilisation du corps et de la voix. Apprendre à sortir d’un état « d’incarnation », ouvrir le regard et se nourrir du groupe. Improvisation de groupe à partir des différentes structures étudiées et des compositions individuelles. Session Krump. Étirements.

Public cible

Aucun prérequis lié à la pratique du KRUMP n’est nécessaire. La formation s’adresse exclusivement aux artistes professionnel·le·s de la scène de Wallonie et de Bruxelles souhaitant développer de nouveaux outils physiques.

Adresse et horaires

Du lundi 9 au vendredi 13 juin (de 10h à 17h), à la Maison de Quartier Malibran, rue de la Digue 10, 1050 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 450€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge complètement les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Matinales #8 : Autonomie en résidence

Le travail d’interprète de la scène, qu’il soit en danse, en théâtre ou en musique, requiert de plus en plus de connaissances techniques. Lors des résidences, l’artiste est souvent amené à travailler en duo avec la console lumières, la régie son… Créer des fiches techniques pour nommer ses besoins en amont.

La clé est donc l’autonomie. Pour accompagner ces réalités de terrain, La Curieuse propose des matinales plus techniques, un canevas pour rédiger une fiche technique de base et un tutorat pour l’utilisation simple des consoles.

La Curieuse a confié ces Matinales à Yorrick Detroy, directeur technique et régisseur général, qui travaille avec de nombreuses compagnies de danse ou de théâtre pour adultes.

Ce format en matinées a été conçu en étroite relation avec les réalités de nos métiers et permet de travailler au développement d’autres activités professionnelles les après-midis.

Cette session démarre le 13 mai, à Namur et est limitée à 14 professionnel·le·s.

Contenu

  • Explication des bases de fonctionnement d’un système son, lumière et vidéo ;
  • Identifier et nommer les besoins techniques lors de vos résidences ;
  • Exercices pratiques et mises en situations dans la salle Médiator du DELTA ;
  • Rédaction d’une fiche technique ;
  • Avoir une idée des réalités techniques, et échanger autour des conditions de résidences déjà éprouvées par les participant·e·s
  • Collecter des bonnes pratiques à mettre en place lors des résidences pour vos futurs projets artistiques.

Pré-requis

Aucun prérequis n’est nécessaire dans le travail technique, apportez des cas concrets passés ou à venir.

Adresse et horaires

4 demi-journées (16 heures), du mardi 13 au vendredi 16 mai, au Delta (salle Mediator), avenue Fernand Golenvaux à Namur.

Tarif

  • Le prix de la session est de 180€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Laboratoire ‘Créer une marionnette portée’

La Compagnie Tchaïka propose un laboratoire de création de marionnette portée pour la scène. D’une durée de 12 jours, il est animé par Loïc Nebreda, assisté durant 3 jours d’un régisseur et d’une maquilleuse qui viendront encadrer et aider les participant·es à sublimer leur travail et les mettre en scène. Il débute le 25 août 2025 et est réservé à 15 professionnel·le·s.

Objectif

L’objectif global est d’apprendre à créer des marionnettes pour la scène : c’est à dire comprendre comment définir un projet de création (s’inscrivant dans un projet de spectacle), comprendre la spécificité de ce type d’instrument, organiser son travail tant d’un point de vue technique que créatif, acquérir un certain nombre de techniques de fabrication, réaliser une marionnette de type « portée », l’objectif principal étant de repartir avec des clés qui permettent par la suite d’avancer de manière autonome.

Méthodes utilisées

  • Démonstrations techniques ;
  • Travail d’atelier pour la construction ;
  • Travail individuel ou en groupe en fonction des étapes de fabrication ;
  • Exercices physiques, jeux et improvisations.

Pré-requis

Profil des participant·e·s : acteur·rice·s, marionnettistes, performeur·euse·s, technicien·ne·s, pédagogues du spectacle vivant, plasticien·ne·s, etc.

Adresse et horaires

12 journées complètes, du lundi 25 août au samedi 6 septembre de 10 à 17h (relâche dimanche 31/8), à l’Espace Zinneke, place Masui 13, 1000 Bruxelles. L’atelier reste ouvert jusqu’à 19h.

Une pause d’une heure est prévue à midi, le repas n’est pas compris.

L’atelier reste ouvert jusque 19h.

Langues du stage : français et anglais.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 1005€ par participant·e, matériel inclus.
  • Le Fonds 304 intervient à hauteur de 550€ pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois. Vous êtes dans les conditions? Votre intervention se limite donc à 455€.

La présence et le semblant

Nicole Mossoux et Patrick Bonté proposent un laboratoire de quatre jours pour interroger les rapports entre le mouvement et la présence scénique. Comment développer des langages gestuels tout en étant conscient des états que l’on traverse : seul·e mais aussi en relation avec des partenaires, avec l’espace
alentour et, petit à petit, avec la frontalité ? Qu’est-ce qui fait que des corps en mouvement se « donnent à voir » ? Comment développer la charge qui passera du danseur au spectateur ? Des échauffements préparatoires, des explorations gestuelles et des improvisations plus théâtrales se succéderont lors de la journée.

Ce workshop professionnel, limité à 12 personnes, est proposé une seconde fois vu le succès et prend place dès le mardi 3 juin à L’Envers (Bruxelles).

Objectifs

Faire découvrir les modes de recherche, d’improvisation et de composition de la Compagnie, et apprendre à formuler des langages scéniques qui tiennent compte de la complexité des rapports entre le mouvement, la présence et les intentions qui les ont faits naître.
Le but est de développer via le mouvement des états de disponibilité et d’étrangeté. En évitant le réalisme psychologique à quoi certaines intentions peuvent mener. Aller le plus loin possible dans les intentions et l’état.

Méthodes utilisées

À toutes les étapes du travail, on évite de juger les propositions des participant·e·s afin de créer un climat où chacun·e se sente autorisé·e à apporter sa touche personnelle qui nourrira l’imaginaire des autres.

Une place importante est donnée aux échanges avant et après les improvisations.

Avant : on s’assure de la bonne compréhension par chacun·e des règles du jeu, et des enjeux d’état, pour qu’il·elle puisse réellement s’abandonner dans le moment du plateau.

Les retours qui suivent sont personnalisés, de façon à rester dans le concret, et que tout le groupe puisse entendre ce qui est précisé pour chacun·e afin de s’en nourrir pour lui·elle-même. Quand l’improvisation se fait par groupes séparés, les « spectateur·rice·s » ont l’occasion de faire des retours à ceux·elles qui viennent de jouer, afin de développer leur capacité d’analyse. La sélection des matières se fait en fonction de nos critères subjectifs.

Contenu et programme

Le matin (10h – 13 h) :
Échauffements
Basés sur le croisement entre des techniques de danse contemporaine, d’Eutonie, de Yoga Yiengar et de Chi Kong, les échauffements visent à préparer le corps en pleine conscience, à développer une concentration de type exploratoire, sans formatage.
Explorations gestuelles
En groupe, demi-groupes, duos, des exercices d’isolation des différentes parties du corps, des exercices pour développer l’écoute du groupe, le regard, le partage de l’espace.

L’après-midi (14h – 18 h) :
Improvisations
Au départ d’images et d’intentions, les improvisations se font en groupes séparés, les un·e·s regardant le travail des autres. Les règles du jeu sont à chaque fois spécifiées.
Nous utilisons des montages sonores qui soutiennent la tension et stimulent l’imaginaire.
Les improvisations se font sans intervention de la voix et sans expression du visage.
Chacun·e reçoit à l’issue de l’improvisation des retours précis lors de séance où l’on revient sur ce que chacun·e a fait.

Composition
Réalisation en petits groupes distincts de formes courtes, qui font intervenir objet(s), espace, présence, mouvements, sortes de haïkus scéniques.
Pour exemple : en individuel, la composition d’après des portraits en peinture :
Il s’agit de

  • s’imprégner de l’atmosphère générale de l’image et de l’attitude, de la « texture » du personnage ;
  • transférer ses propres sensations, les idées les impressions qui viennent à la vue de l’image, sans chercher à la reproduire fidèlement ;
  • se raconter de petites histoires, plonger dans un aspect ou l’autre de l’image ;
  • créer une situation de quelques minutes, en tenant compte de l’espace alentour, du rythme : celui·elle qui meut le personnage, comment l’environnement agit sur lui, quel regard il·elle porte sur le monde, quelles questions le·a traversent ;
  • penser aux arrêts sur image, mais aussi à de possibles déambulations, aux actions « simili-signifiantes », aux absurdités de comportement ;
  • rendre la figure à la fois crédible et légèrement décalée.

On utilisera parfois ces figures pour créer des rencontres entre elles, ce qui est important donc est de leur donner un comportement qui les fasse réagir de telle ou telle façon.

Public cible

Interprètes du spectacle vivant (danse, théâtre, cirque, marionnettes) ayant plusieurs années de pratique de danse ou de théâtre corporel (la candidature comporte un curriculum vitae et une courte vidéo).

Il est demandé aux participant·e·s d’apporter quelques effets personnels ainsi qu’un carnet de notes afin de pouvoir retravailler plus tard les matières sélectionnées. Il est mis à disposition le stock de costumes de la compagnie pour les improvisations. Le studio dispose d’un plafond technique qui permet de créer des ambiances lumineuses propices à la concentration et porteuses pour ceux·elles qui regardent.

Adresse et horaires

Du mardi 3 au vendredi 6 juin (de 10h à 18h), à L’Envers, rue des Tanneurs 87, 1000 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 380€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge 360€ des frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

La Formation-Kalame : animer un atelier d’écriture-lecture

La Formation-Kalame est accueillie au CESEP depuis la dissolution du Réseau-Kalame en 2018. Elle repose sur un cadre éthique et déontologique partagé : la formation s’ancre dans la charte-Kalame, elle est évolutive et « s’écrit » à chaque fois.

Les ateliers d’écriture-lecture prennent place dans différents lieux (librairies, écoles, maisons de quartier, centres culturels, bibliothèques, etc.) ; auprès d’une variété de personnes (seniors, jeunes, adultes éloigné·e·s de la lecture et de l’écriture, amoureux·ses de la littérature et des récits, etc.), animés par une diversité de professionnel·le·s (bibliothécaires, éducatrices et éducateurs, ergothérapeutes, comédiennes et comédiens, autrices et auteurs, enseignantes et enseignants, formatrices et formateurs d’adultes, etc.).

Certain·e·s animent, d’autres tissent l’atelier dans une pratique d’animation, de formation, de médiation, de transmission.

Si les AEL (animation d’atelier d’écriture-lecture) peuvent être de nature différente, tous ont à voir avec le texte, le raconter, le dire et le penser.

La Formation-Kalame est conduite par une équipe d’animation composée de Milady Renoir, Frédérique Dolphijn, Claire Frédéric et Christelle Brüll.

Limité à 14 personnes, ce trajet de 11 journées et 4 blocs prend place à La Louvière, Namur et Bruxelles dès le 21 juin et s’étale sur 5 mois.

Objectifs

  • Participer à trois ateliers différents ;
  • Rencontrer des animatrices et animateurs aux champs de pratiques et aux parcours différents ;
  • Identifier et conscientiser les fondamentaux, les enjeux et les spécificités d’un AEL ; son architecture, sa méthodologie et les outils de l’animateur et animatrice ;
  • Interroger vos pratiques d’écriture, de lecture et d’animation d’atelier qu’il soit en cours ou à construire ;
  • Préciser votre rôle et vos responsabilités éthiques et déontologiques en animant.

Méthodes utilisées

La formation s’organise en trois temps :

  • Vous participerez ensemble à trois ateliers d’écriture différents par les propositions, rythmes, univers, formes, enjeux. Par ailleurs, vous vivrez une expérience de lecture commune et partagée.
  • Ces ateliers sont animés par des professionnel·le·s issu·e.s de champs de pratiques différents, aux expériences diversifiées.
  • Mises en situation de participant·e·s, vous aurez ensuite l’occasion de faire un pas de côté et interroger vos pratiques d’écriture, de lecture et d’atelier. Comment ça se passe quand j’écris ? Qui suis-je comme lecteur et lectrice ? Qu’est-ce que l’atelier permet ? Ne permet pas ? Facilite ? Complexifie ? Que voudrait dire animer un AEL et de quoi auriez-vous besoin après ça ?
  • Enfin, vous animerez, à tour de rôle, une séquence d’atelier et pratiquerez l’analyse réflexive à plusieurs, dans un cadre bienveillant, parmi des pair·e·s.

Programme

Un week-end d’immersion dans des ateliers d’écriture et lecture (2 jours)

Vous participerez ensemble à trois ateliers d’écriture différents par les propositions, rythmes, univers, formes, enjeux. Par ailleurs, vous vivrez une expérience de lecture commune et partagée.
Ces ateliers sont animés par des professionnel·le·s issu·e·s de champs de pratiques différents, aux expériences diversifiées.
Mises en situation de participant·e·s, vous aurez l’occasion de faire un pas de côté et interroger vos pratiques d’écriture, de lecture et d’atelier. Comment ça se passe quand j’écris ? Qui suis-je comme lecteur et lectrice ? Qu’est-ce que l’atelier permet ? Ne permet pas ? Facilite ? Complexifie ? Que voudrait dire animer un AEL et de quoi auriez-vous besoin après ça ?

Une semaine d’initiation (5 jours)

Fort·e·s de cette immersion et de votre propre expérience d’animation et/ou de participation à des AEL, nous explorerons ce qu’est un AEL, ses fondamentaux, son architecture, des outils de l’animation. Qu’est-ce que c’est / ce n’est pas ? Que mettre au centre du projet : la personne, le processus d’écriture (matière-texte), le résultat ? En quoi et comment un atelier littéraire ou un atelier au service de la « citoyenneté » se distingue-t-il ? Qui suis-je comme animatrice ou animateur ? Accompagner, transmettre, former ? Comment faire écrire des personnes diverses ? Selon quelles méthodes ? Comment concevoir la progression d’un atelier ? Quels sont les outils de l’animateur ? Etc.

Deux week-end d’intervision (4 jours)

Les Brouillons sont une intervision accompagnée et interactive. Durant 2 jours, vous animerez, à tour de rôle, une séquence d’atelier de 2 heures. C’est l’occasion de se mettre à l’essai, de tester une séquence d’atelier en cours ou en préparation, de multiplier les occasions d’écrire, échanger trucs et ficelles, s’entraîner à l’analyse réflexive sur ses pratiques, « se regarder en animation » à plusieurs, dans un cadre bienveillant, parmi des pairs.

Pré-requis

Cette formation s’adresse à tout·e artiste (comédien·ne, metteur·euse en scène…) professionel·le ou amateur·rice ayant une affinité et une pratique avec l’écriture, la lecture, l’animation d’ateliers.

Adresse et horaires

Durée : 11 jours (66 heures) de 9h30 à 16h30
Dates & lieux:
> samedi 21 & dimanche 22 juin au Quartier-Théâtre – La Louvière
> du lundi 18 au vendredi 22 août à la Maison de la Laïcité et au Centre culturel Bomel – Namur
> samedi 4 & dimanche 5 octobre à la Maison du Livre – Bruxelles
> samedi 15 & dimanche 16 novembre à la Maison du Livre – Bruxelles

Tarif

  • Formation partiellement prise en charge par le Fonds 304 (550€) pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 ces 24 derniers mois. Le CESEP vous facture 275€.
  • 825€ pour tout autre participant·e.

Laboratoire de maquettes intimes

La Compagnie Tchaïka propose un workshop, d’une durée de 5 jours, ayant pour but d’explorer « la  métaphore » comme la possibilité de transformer en symbolisant de manière inédite une expérience douloureuse. Il sera animé par Pablo Gershanik, comédien, metteur en scène, pédagogue théâtral. Diplômé de l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq et du Master en Création Artistique, Université de Paris-Cité.

Objectif

Le workshop vise à fournir des outils professionnels aux personnes travaillant dans le domaine artistique de la représentation et de l’accompagnement socioculturel.
Dans une démarche de recherche et de création, un groupe de personnes travaille avec des outils des arts, et à partir d’une expérience vécue, pour créer un objet multimédia destiné à créer des liens entre histoire personnelle et sociale. Ce dispositif, créé par l’artiste argentin Pablo Gershanik, est né de l’intérêt d’aborder esthétiquement des expériences traumatisantes emblématiques pour une personne, une famille, une communauté. Le processus de « mise en page » a été proposé comme un outil de transposition de moments vécus par la société argentine, à travers la création de mécanismes esthétiques de médiation et de résilience face à une expérience de souffrance à la fois dans l’histoire personnelle et sociale.

Méthodes utilisées

Le Laboratoire de Maquettes Intimes dirigé par Pablo Gershanik est un dispositif de recherche et de création pour un groupe de « maquettistes » (personnes ayant vécu une expérience personnelle traumatisante ou emblématique) qui travailleront, au cours de quelques séances en équipe, sur trois aspects :

  • La représentation. L’équipe utilisera les outils du théâtre du mouvement (jeu expressif, théâtre d’objets) pour rechercher l’univers symbolique et métaphorique qui compose chaque modèle intime).
  • La mémoire. Composition et réalisation de maquettes. Chaque participant développera son travail de modélisation à partir de son expérience personnelle et de la narration qu’il en fait. Bien que chaque création puisse être purement individuelle, le projet cherche à générer des dialogues et des échanges où chaque modèle peut se nourrir du travail des autres participant·e·s. Les groupes de création réunissent des artistes, des personnes issues du champ thérapeutique, des personnes désireuses d’explorer le dispositif, des personnes ayant vécu un événement traumatique ou emblématique.
  • Le lien social. Interaction entre les participant·e·s pour la réflexion, la documentation et la présentation des maquettes au public.

Chaque participant·e s’engagera dans la création d’un dispositif Multimédia ou tridimensionnel (une maquette) . Ce travail de récit théâtral sera le résultat du travail de création et de transposition à partir d’un vécu personnel aussi bien que de l’interaction avec les propositions des autres participant·e·s.

Pré-requis

Profil des participant·e·s : artistes, performeur·euse·s, technicien·ne·s, pédagogues du spectacle vivant, plasticien·ne·s travailleur·euse·s dans le domaine socioculturel…

Adresse et horaires

5 journées complètes, du lundi 2 au vendredi 6 juin, de 10 à 17h, à l’Espace Zinneke, place Masui 13, 1000 Bruxelles. L’atelier reste ouvert jusque 19h.

Une pause d’une heure est prévue à midi, le repas n’est pas compris.

Langues du stage : français, anglais, espagnol et italien.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 550€ par participant·e, matériaux inclus.
  • Le Fonds 304 intervient à hauteur de 450€ pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois. Vous êtes dans les conditions? Votre intervention se limite donc à 100€.