Ecriture scénique autour de l’objet

Un objet, une minute, un exploit ! Ce workshop s’adresse aux artistes professionnel·le·s cherchant à explorer la relation à l’objet et les interactions possibles : l’exploiter pour en faire un partenaire de jeu.

Les « Ateliers Lefeuvre-André » proposent un atelier pratique pour découvrir les différentes facettes exploitables en spectacle d’objets usuels. 

Programme

Six demi journées de recherches, démonstrations, échanges et rigolades à partager !

Ce workshop s’adresse aux artistes professionnel·le·s (comédien·ne.s, circassien·ne·s, performeur·euse·s) de tous âges cherchant à découvrir ou à parfaire leurs connaissances dans le domaine de l’écriture scénique autour des objets – et particulièrement aux artistes qui créent ou ont le projet de créer un spectacle autour d’un ou de plusieurs objet(s). Le travail proposé comprendra essentiellement des mises en situation pratiques, il est donc préférable d’avoir une bonne condition physique.

Prendre soin d’un collectif et de ses membres, nouer des relations non-verbales (par le toucher, la danse, le chant), écouter véritablement, savourer la vibration du son, faire émerger la polyphonie, improviser, se situer dans l’espace dedans et dehors, devenir sensible aux seuils (j’entre et je sors d’un espace en conscience), créer du temps et du silence, déposer une intention avant d’agir, interroger la place des rites, partager un repas. 

Journée 1 :

  • Présentation – Objectifs
  • Echauffement un peu physique
  • Présentation des objets apportés par les participant.e.s
  • Présentation des objets proposés par les artistes encadrants
  • Recherche avec des objets utilisés par Jean Paul et Didier
  • Recherche avec un objet choisi et apporté par chaque participant.e.s

Journée 2 :

  • Echauffement un peu physique
  • Exploration individuelle de la relation à l’objet – Recherche des interactions possibles avec un objet choisi
  • Travail et présentation d’un « exploit » avec l’objet choisi
  • Construction d’une entrée et d’une sortie de scène en vue de présenter cet exploit
  • Présentation de cette scène en 1 minute

L’introduction et la conclusion font la mise en valeur de ce que l’on veut montrer. Il faut savoir garder l’essentiel pour donner une meilleure lisibilité. Le schéma de cette minute de travail est en partie le même que pour la construction d’un spectacle.

Journée 3 :

  • Echauffement un peu physique
  • Travail à plusieurs avec des objets et présentation
  • Recherche d’une articulation autour des différentes propositions élaborées en vue d’une restitution
  • Restitution du travail en public (à confirmer)

Objectifs

Les « Ateliers Lefeuvre-André » proposent un atelier pratique pour découvrir les différentes facettes exploitables en spectacle d’objets usuels. 

Exploration individuelle de la relation à l’objet et recherche des interactions possibles : le mettre en scène, l’utiliser sous toutes ses formes, le décliner, le creuser, le mettre à nu…pour en faire un vrai partenaire de jeu.

Conformément au travail de la Cie, ce stage vise à exploiter jusqu’au trognon les objets et accessoires apportés par les formateurs et/ou par les participant.e.s (une planche, une cassette, une truelle, une balle, une brouette, un bouquet de fleur, une bouteille…).

Détourner ces ustensiles d’apparence banale avec une dextérité méticuleuse.

Entre les mains des stagiaires, ces objets mis en mouvement deviendront complices, partenaires de jeu.

Toutes les fantaisies seront permises, même les plus absurdes ou inutiles, à condition qu’elles s’incarnent avec application.

Se prendre au jeu – mais sans se prendre au sérieux.

Méthodes utilisées

Jean-Paul et Didier affirment leur attachement à une forme d’artisanat laborieux et modeste, faisant d’eux les adeptes d’une sorte de “slow cirque”. 

Le travail des Ateliers Lefeuvre & André s’ancre dans la patience. Un jeu minimaliste, dépouillé, une économie de mouvements, qui contribue à créer un univers scénique bien particulier. Le tout au service d’une dramaturgie en apparence minimale.

La méthode utilisée pour ce workshop sera l’écho de leur façon de travailler, à coup d’essais et d’erreurs, de recherche patiente – et de beaucoup de minutie.

Travail pratique par exercices – Création de courtes scènes – Restitution finale

Formateurs

Jean-Paul et Didier affirment leur attachement à une forme d’artisanat laborieux et modeste, faisant d’eux les adeptes d’une sorte de “slow cirque”. 

Le travail des Ateliers Lefeuvre & André s’ancre dans la patience. Un jeu minimaliste, dépouillé, une économie de mouvements, qui contribue à créer un univers scénique bien particulier. Le tout au service d’une dramaturgie en apparence minimale.

Public cible

Ce workshop s’adresse aux artistes professionnel·le·s (comédien·ne·s, circassien·ne·s, performeur·euse·s) de tous âges cherchant à découvrir ou à parfaire leurs connaissances dans le domaine de l’écriture scénique autour des objets. Le travail proposé comprendra essentiellement des mises en situation pratiques, il est donc préférable d’avoir une bonne condition physique.

Adresse et horaires

Du 24 au 26 février 2026

Espace CAR (Centre des Arts de la Rue de la Maison Culturelle d’Ath) – Rue de France 20/22 – 7800 Ath

Tarif

  • Le prix de la formation est de 300€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge partiellement les frais d’inscription (270€) pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Stage de Panto-Mime

Pratique où l’immatérialité, le silence, l’invisible et le corps seul à nu, sans masque ni costume, s’expriment. Le mime et la pantomime ont souvent été confondus. Bien que le mime soit ancestral, le mime occidental d’aujourd’hui, dit contemporain, est le mime corporel: la discipline initiée par Etienne Decroux (1898-1991). Celle où le corps global et engagé -excepté le visage et les mains-, demeure l’instrument principal d’expression de l’artiste.  Elle débouche sur l’abstrait et le symbolisme (le signifié) et sur le concret (le signifiant) par des actions du quotidien et de métiers artisanaux.  La présence d’artifice (décor, jeux de lumières, costumes, sons, musique…) altère la pureté de son langage. Autant il existe des différences entre la pantomime et le mime corporel, autant il existe des similitudes. Notamment parce qu’elles abordent toutes les deux le signifiant et le signifié. 

Ensemble nous travaillerons la conception du temps, comment mimer un souvenir, un état présent ou une aspiration future. Nous chercherons à traduire ces trois temps à travers une musique et une harmonie corporelle. Nous explorerons des techniques précises de toucher, fondu, le toc, l’immobilité ou le point fixe. Les participant.e.s seront amené.e.s à découvrir leur frontière physique dans l’espace : seul.e et à plusieurs. Cela passera par des exploration en solo de son corps expressif avec des techniques d’isolation des organes expressifs. 

La panto-mime permet d’étirer les gestes du quotidien jusqu’à aller vers l’extra-quotidien et l’extraordinaire. Elle rend possible l’impossible. Elle nous invite à découvrir et explorer notre propre poésie, s’y laisser embarquer et la partager aux autres et avec celle des autres. Le travail en chœur permettra d’utiliser l’entente collective comme moyen d’expression et faire surgir une seule et même organicité, vivante ou non vivante.

Objectifs du stage

L’objectif est de créer à partir de l’invisible, trouver le silence où le corps seul à nu, sans masque ni costume s’expriment. Découvrir sa frontière physique dans l’espace, comprendre son outil de jeu, sa physicalité et ses possibles. Apprendre à créer collectivement ou individuellement, s’inspirer des techniques de Jacques Lecoq et Etienne Decroux pour donner vie à des courtes formes d’expressions corporelles destinées au public.

Méthodes utilisées

  • Approche du corps du mime corporel développé par Etienne Decroux
  • Approche de la pantomime blanche selon Jacques Lecoq
  • Création à partir de textes et d’improvisations
  • Apprentissages des bases du mime (toc, pousser/tirer, précision du geste,…)

Programme

MODULE 1 : EXPLORATION DU TEMPS
 
MODULE 2 : RAPPORT À SOI ET AUX AUTRES
 
MODULE 3 : LES CODES DES PANTO-MIMES
 
MODULE 4 : CRÉATION DE FORME COURTE
 
MODULE 5 : L’ESPACE QUI NOUS ENTOURE  
 
MODULE 6 : AUTO-COURS, créations individuelles ou collective

Formatrices

Léa Fehrenbach
Comédienne formée au Conservatoire de Strasbourg et à l’école LASSAAD, elle est membre du collectif La Décole. Elle a joué dans plusieurs créations de pantomime telles que La Dame au petit chien, adaptation du texte de Tchekhov et Sola, création collective avec les regards extérieurs de Karine Vuillemin et Quentin Vanabecq.

Nicolas Biebuyck 

Il commence sa profession en autodidacte avec ses premières pantomimes musicales puis découvre le mime corporel dramatique d’Etienne Decroux à l’Ecole internationale de Mime Corporel Dramatique de Ivan Bacciocchi et à l’école Omnibus Le Corps du Théâtre de Montréal. Durant son cursus, il crée Éphémères: un seul-en-scène tout public alliant mime, pantomime, clown et marionnettes corporelles. En 2025, il réalise des performances improvisées et interactives en pantomime et donne des formations au mime corporel dramatique à Bruxelles

Adresse et horaires

Du 2 au 13 mars 2026

à Ur Square, Avenue de la couronne 227, 1050 Ixelles

Du lundi au vendredi – de 10h à 17

Tarif

  • Le prix de la formation est de 550€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge l’intégralité des frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Stage de Masques Larvaires

Dans le monde des masques larvaires, tout est source de curiosité. Naïf mais loin d’être idiot, ouvert sur le monde, dans l’instant présent, alerte aux sensations et aux mouvements environnants, chaque masque larvaire exprime une tendance, une dynamique et plusieurs contre-masques.

L’exploration est reine. Le moment présent est central. Comme tout être en construction, son développement se fait pas à pas, couche après couche. Il vit différemment en fonction de chaque personne qui le porte. Celle-ci le découvre petit à petit et s’abandonne à lui. C’est un véritable instrument pour l’acteur.ice dont l’enjeu est d’apprendre à le faire exister. Faire ressortir les différentes facettes de son caractère grâce au langage non-verbal et s’oublier au service du masque. 

Les masques larvaires ont été inspirés par les masques du carnaval de Bâle. C’est Jacques Lecoq dans les années 1960 qui en a fait un outil pédagogique de théâtre. On dit larvaire comme larve, ils ne sont pas arrivés tout à fait à maturité, on voit une forme humaine qui se dessine mais ça n’est pas tout à fait encore ça.

Ils sont un outil pour développer toute une gamme et une palette d’émotions. Le jeu réside essentiellement dans la physicalité. Il s’agit de donner à voir l’émotion et le ressenti par le corps car le visage est entièrement masqué et la règle veut que l’interprète soit absolument silencieu.s.e.x. Nous partirons à la recherche de postures, de gestes, petits et grands, de rythmes qui peuvent subitement changer. Nous serons attentif.ve.s aux détails et feront confiance à l’intuition, car dans le masque on ne voit presque rien. Il faut composer autrement pour transmettre ce que l’on ferait plus facilement avec son masque à soi, son visage.

Objectifs du stage

Au cours de ces 2 semaines de stage, nous apprendrons les bases de la fabrication d’un masque larvaire. De la conception à la peinture en passant par le modelage en terre et le papiétage. Tous les après-midis de la première semaine seront consacrés à la fabrication des masques afin que chaque participant.e.s puisse jouer son masque la seconde semaine et repartir avec à la fin du stage

En parallèle, nous apprendrons à jouer différents masques larvaires. Nous tenterons de repousser les limites de sa propre corporalité, de découvrir à quel point notre physique peut nous surprendre et la puissance de son expression silencieuse. Nous apprendrons à maîtriser les bases de cet outil de travail phénoménal et poétique. D’abord seule puis dans des situations de socialisation entre masques larvaires, de rencontres. Nous jouerons et expérimenterons les sensations à travers les masques, comment l’environnement et les stimuli créent le jeu et à quel point l’écoute est importante pour faire vivre ces créatures si singulières. 

Méthodes utilisées

  • Explication et démonstration techniques 
  • Accompagnement individuel tout au long de la fabrication  
  • Exercice de théâtre physique 
  • Analyse des mouvements en jeu, postures, attitudes physiques, point fixe 
  • Travail des gammes des émotions  
  • Improvisation en solo et en groupe 
  • Travail autonome et de recherche en jeu 

Programme

SEMAINE 1 : Fabriquer le masque et découvrir le jeu masqué

SEMAINE 2 : Jouer le masque et approfondir le jeu masqué

Formatrices

Garance Baudon & Marie Delpit
Toutes deux membres du collectif La Décole, elles se sont formées en théâtre physique à l’école LASSAAD puis en autogestion. Leurs parcours artistique et leur rapport au masque se complètent. Garance et Marie se sont formées auprès de Loïc Nebreda, la première s’étant rapidement spécialisée dans la fabrication et le jeu du masque larvaire alors que la seconde s’oriente vers la fabrication et la mise en scène de masques expressifs et marionnettes.

Adresse et horaires

Du 2 au 13 février 2026

à Ur Square, Avenue de la couronne 227, 1050 Ixelles

Du lundi au vendredi – de 10h à 17h

Tarif

  • Le prix de la formation est de 600€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge 550€ des frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

L’onde – Réinventons nos rites !

Atelier pluridisciplinaire : corps, voix, espace

Dans un monde où une logique de fonctionnalité, de chiffres, de statistiques, prime souvent. Dans une société où les nouvelles technologies sont omniprésentes, phénomène amplifié encore depuis la crise sanitaire, comment développer la capacité à s’émerveiller, à appartenir à un groupe, à exprimer ses émotions à travers des pratiques artistiques ?

Un rite au sens commun, hors religions, est une façon de se rassembler, d’affronter les situations de crise, de transformer la souffrance. C’est « une façon de redonner à la danse, à la musique, sa place dans la vie » (Anna Halprin). 

Nous proposons de retisser cela avec nos vies contemporaines.

Objectifs

Initier les participant·e·s à l’animation de discussions philosophiques avec des enfants et des adolescents. La formation oscillera entre théorie, pratique et réflexion méthodologique, afin de favoriser le transfert du dispositif dans les pratiques de chacun·e.

Programme

Prendre soin d’un collectif et de ses membres, nouer des relations non-verbales (par le toucher, la danse, le chant), écouter véritablement, savourer la vibration du son, faire émerger la polyphonie, improviser, se situer dans l’espace dedans et dehors, devenir sensible aux seuils (j’entre et je sors d’un espace en conscience), créer du temps et du silence, déposer une intention avant d’agir, interroger la place des rites, partager un repas. 

Formatrices

Liévine Hubert

Liévine Hubert (Compagnie Le geste qui sauve) est une artiste multidisciplinaire : musicienne, performeuse, philosophe.
La polyphonie vocale est un fil rouge dans son travail, surtout quand elle est ancrée dans le corps – associée à la danse, au théâtre et à d’autres pratiques somatiques.

Pauline de la Boulaye

Pauline de la Boulaye est auteure et dramaturge urbaine. Sa pratique de la danse s’est hybridée avec une formation académique en sciences humaines.
S’inspirant des rituels collectifs, des mondes nomades, des architectures sacrées, elle active des lieux intermédiaires, des communautés éphémères et des récits polyphoniques.

Ensemble, avec l’artiste Liane Van de Putte et un chœur de 9 enseignant.e.s, elles ont créé l’écoute du monde en 2024.
Ce projet d’une année a mené à l’invention d’un rituel commun à partir de la pratique de polyphonies vocales et de l’exploration d’espaces sacrés. Des présentations publiques ont eu lieu au cimetière de Molenbeek.
Inspirées de cette expérience, elles poursuivent leur recherche et transmission avec l’onde : ateliers & forme itinérante (film immersif, polyphonies collectives, espaces d’écoute pour nos rites). Un livre paraîtra en 2027.

Public cible

Cette formation s’adresse à toute personne curieuse, avec ou sans expérience en termes de travail vocal ou corporel. 

Adresse et horaires

Sa 31.01.2026 et Di 01.02.2026 de 10:00 à 17:00.

Pierre de Lune / Salle Artan , Rue Artan, 144, 1030 SCHAERBEEK

Tarif

  • Le prix de la formation est de 75€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge complètement les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Stage de Bouffon·ne·s

Une bande de bouffons est, avant tout, un groupe de personnes qui s’est mis ou a été mis à l’écart de la société et qui prend plaisir à être ensemble. Dans leur société, chacun.e a sa place, son rôle, sa position. Une organisation qui n’a pas vraiment son équivalent dans notre système et c’est pour cela que les bouffon·ne·s veulent nous aider : afin de que nous nous réveillions de notre engourdissement. Iels veulent en finir avec la violence institutionnelle, la maltraitance, la guerre, la faim, la corruption, l’indifférence ou l’ego et iels ont la force de nous aider à travers la satire, la joie, la folie et l’ironie.

Nous travaillerons sur l’expressivité des corps non-normatifs à partir des corps des bouffon·ne·s, en explorant leurs possibilités physiques et énergétiques en dehors des canons établis. Les bouffons s’approprient leurs différences pour en faire leur force et leur principal outil de subversion. Leur corps est violent à la hauteur de la violence de la société qu’iels veulent montrer.

Les participant·e·s construiront des costumes qui constitueront leur nouvelle enveloppe charnelle, les contraignant et leur donnant une identité unique. Les participant·e·s exploreront leur bouffon·ne·s dans la bande, une structure sociale à l’équilibre chaotique mais juste trouvant la beauté dans le désordre. À travers des exercices d’improvisations, chacun·e sera amené·e à trouver sa place dans la bande: la·le visionnaire, la·le lanceur·euse d’alerte… Les bouffon·ne·s s’émanciperont ensuite de la bande pour trouver leur individualité, expérimenter la solitude pour observer et transformer la réalité par le jeu. Iels utiliseront la satire pour aller au cœur des idées et des croyances, dynamiter l’intouchable pour pouvoir reconstruire.

Méthodes utilisées

  • Travail corporel : exploration des postures, rythmes, tensions et déséquilibres du corps bouffonnesque.
  • Improvisations dirigées : recherche de la liberté du jeu, de la transgression et de la surprise, en solo et en groupe.
  • Exercices de bande : création d’un collectif scénique fondé sur la coopération, le désordre créatif et l’équilibre des forces.
  • Travail dramaturgique : construction de scènes courtes inspirées du cabaret, du tragique et du comique, avec mise en espace et distanciation.
  • Réflexion et analyse collective : discussions autour du rôle du bouffon dans la société contemporaine et de la place de l’artiste face à la norme.

Programme

SEMAINE 1 : Du besoin de collectivité au besoin de solitude

LA BANDE DES BOUFFONNES / BOUFFONS DU MYSTÈRE

  • QU’EST-CE QU’UNE BOUFFONNE / UN BOUFFON ?
  • LE CORPS DE LA BOUFFONNE / DU BOUFFON
  • LA BANDE DE BOUFFONNES / BOUFFONS
  • LA VIOLENCE COMME LANGAGE BOUFFONNESQUE
  • LA SATIRE : RIRE DES CONVICTIONS LES PLUS PROFONDES

LES BOUFFONNES / BOUFFONS CONTEMPORAINS.

  • LA SOLITUDE DE LA BOUFFONNE / LE BOUFFON CONTEMPORAIN
  • LA FOLIE COMME ARME DESTRUCTRICE

SEMAINE 2 : Création de Cabaret Bouffonnesque

LA BANDE DES BOUFFONNES / BOUFFONS DU MYSTÈRE. LA TRAGÉDIE ET LA COMÉDIE COMME FACE ET VERSO

  • Une bouffonne / un bouffon utilise la comédie pour anesthésier le public avant le coup.
  • Si tout est tragique, le public se protège. Si tout est comique, le public se détend.
  • Ils vous font rire et, au moment de plus grande confiance, vous plongent dans la réalité la plus brutale.

LA BOUFFONNE / LE BOUFFON VEUT AIDER. DISTANCIATION

  • Le bouffon / la bouffonne brise l’émotion pour laisser place à la réflexion.
  • L’action se déforme, la réalité se fissure, l’absurde apparaît.
  • Le calme s’installe après la tempête, le public se détend émotionnellement.
  • Cet espace de distanciation permet la conscience, la critique et la réflexion.

LES BOUFFONNES / BOUFFONS CONTEMPORAINS. LA SOLITUDE

  • Application de la dramaturgie devant un public.
  • La figure du « capocómico » ou aussi appelé « il corago ».
  • Références à des structures non conventionnelles originées aux XXe et XXIe siècles.

Formateur

Arturo Bernal
Formé à la pédagogie Lecoq à Madrid, Barcelone, Paris et Bruxelles, Arturo Bernal concentre sa recherche sur le masque, le mouvement, le bouffon et le grotesque. L’école Internationale de Théâtre Physique Arturo Bernal (Madrid) dont il est directeur, est une référence européenne avec plus de 10 ans d’histoire, de recherche et d’adaptation. Fort de 30 ans d’expérience, Arturo Bernal a développé une carrière solide en tant que pédagogue, formant plusieurs générations d’artistes en Théâtre Physique. 

Adresse et horaires

Du 5 au 16 janvier 2026 de 10h à 17h

à Ur Square, Avenue de la couronne 227, 1050 Ixelles

Tarif

  • Le prix de la formation est de 550€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge complètement les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Techniques pour monter une création scénique avec des groupes amateurs

Formez-vous à la méthode Théâtre & Réconciliation !

La méthode Théâtre & Réconciliation est une méthode de création et de mise en scène qui propose une approche originale du théâtre pour intervenir efficacement auprès de publics vulnérables.

Cette masterclass, animée par Frédérique Lecomte, permet aux participant·e·s d’acquérir des compétences en mise en scène, animation d’ateliers et renforcement de la cohésion de groupe, tout en développant l’écoute, l’empathie et la bienveillance.

Cette master class, limitée à 15 personnes, prend place pour 4 journées à Bruxelles, dès le 13 janvier.

Objectifs

L’objectif de cette formation est de permettre aux professionnel·le·s de se familiariser avec des techniques théâtrales dans le but d’encadrer des groupes amateurs, plus particulièrement des groupes vulnérables (personnes en situation irrégulière, personnes avec des problèmes mentales, jeunes en difficulté scolaire, etc.) pour faire des créations théâtrales en très peu de temps (par exemple encadrer des ateliers de quelques jours à une semaine et présenter un résultat à la fin) avec des méthodes de mise en scène en direct, de travail uniquement à l’oral pour rester le plus souple possible et permettre aux groupes de trouver leur place.

Méthodes utilisées

La méthode utilisée sera la méthodologie Théâtre et Réconciliation. Cette méthodologie de création théâtrale rapide se concentre sur des techniques stimulantes et inclusives pour produire des saynètes en un temps limité. Elle commence par la construction collective de thèmes d’improvisation, suivis de créations spontanées en petits groupes. L’identification du « punctum », un élément marquant et révélateur, guide le (re)travail des scènes. Une analyse politique/sociologique de ce punctum est ensuite effectuée. Le punctum est toujours révélateur d’un propos, d’un fait sur notre société ou sur une situation précise. La mise en scène utilise divers outils comme le rythme, la musique et la distanciation, tandis que la direction d’acteur·rice intègre des témoignages personnels et des confrontations de points de vue. Les esthétiques variées, allant du cabaret à la tragédie, sont intégrées pour enrichir le processus. L’ambiance générale est légère et rythmée, favorisant une analyse approfondie des signes théâtraux et du discours. Enfin, un montage en direct et une représentation publique concluent l’atelier, offrant une expérience complète et immersive. Le fait de vivre la méthodologie devient un élément clé pour les participant·e·s pour mieux comprendre le positionnement à adopter. De plus, la formation insistera sur le positionnement, l’attitude à adopter face à un groupe amateur pour faire aboutir la création scénique rapidement. Enfin, le concept de tâtonnement expérimental, inspiré de Freinet, sera central : il s’agit d’un processus naturel d’apprentissage basé sur des essais et des erreurs, permettant de passer d’approximations initiales à des solutions plus abouties. Ce processus d’apprentissage continu facilitera la compréhension des bonnes pratiques et l’affinement de l’approche. Cette approche intégrée garantira que les connaissances acquises soient directement liées à la mise en scène et au travail collectif, offrant ainsi une expérience immersive et formatrice.

Contenu et programme

Cette formation pour professionnel·le·s, axée sur l’encadrement de groupes amateurs et la création théâtrale rapide, alterne pratique et théorie. Structurée en trois étapes – observation, expérimentation et innovation – elle permet aux participant·e·s de s’imprégner des techniques de Théâtre et Réconciliation. Au programme : des échauffements physiques et mentaux, des improvisations basées sur des stimuli collectifs, et la création de saynètes en un temps limité pour favoriser la spontanéité. La méthodologie inclut l’identification du « punctum », un élément clé de la scène, suivi d’une analyse politique et d’une mise en scène utilisant divers outils artistiques. Les participant·e·s exploreront différentes esthétiques théâtrales et développeront des compétences en direction d’acteur, tout en maintenant une ambiance légère et rythmée. L’analyse des signes théâtraux et du discours, ainsi que le montage en direct du spectacle, font également partie intégrante de la formation. Enfin, les participant·e·s expérimenteront aussi des attitudes telles que l’empathie, l’écoute active et des stratégies de cohésion de groupe, tout en respectant la déontologie et les particularités des publics cibles. Ainsi la première journée permettra aux participant·e·s de se plonger dans l’univers de Théâtre et Réconciliation et d’expérimenter le processus dans son entièreté, en tant qu’observateur·ice·s. Les deux jours suivants permettent la pratique directe des participant·e·s, à tour de rôle et en groupe pour expérimenter les outils, dans un échange continu avec la formatrice. Le dernier jour est consacré à la mise en scène finale d’une création théâtrale, guidée par les participant·e·s et aux derniers retours, conclusions sur les apprentissages de la Masterclass.

Prérequis

Cette formation s’adresse aux professionnel·le·s du théâtre, tels que les artistes, scénographes, metteur·euse·s en scène, acteur·rice·s, comédien·ne·s et animateur·rice·s socio-culturel·le·s. Elle s’adresse plus globalement aux professionnel·le·s du monde des arts vivants qui travaillent / souhaitent travailler avec un public amateur composé de personnes issues de groupes vulnérables, et qui souhaitent développer des techniques de créations théâtrales rapides avec un résultat présentable en quelques jours.

Adresse et horaires

Du mardi 13 au vendredi 16 janvier 2026, de 9h30 à 16h30, au KosmoStudio, 188 rue Théodore Verhaegen à 1060 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 300€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

La présence et le semblant

Nicole Mossoux et Patrick Bonté proposent un laboratoire de quatre jours pour interroger les rapports entre le mouvement et la présence scénique. Comment développer des langages gestuels tout en étant conscient des états que l’on traverse : seul·e mais aussi en relation avec des partenaires, avec l’espace
alentour et, petit à petit, avec la frontalité ? Qu’est-ce qui fait que des corps en mouvement se « donnent à voir » ? Comment développer la charge qui passera du danseur au spectateur ? Des échauffements préparatoires, des explorations gestuelles et des improvisations plus théâtrales se succéderont lors de la journée.

Objectifs

Faire découvrir les modes de recherche, d’improvisation et de composition de la Compagnie, et apprendre à formuler des langages scéniques qui tiennent compte de la complexité des rapports entre le mouvement, la présence et les intentions qui les ont faits naître.
Le but est de développer via le mouvement des états de disponibilité et d’étrangeté. En évitant le réalisme psychologique à quoi certaines intentions peuvent mener. Aller le plus loin possible dans les intentions et l’état.

Méthodes utilisées

À toutes les étapes du travail, on évite de juger les propositions des participant·e·s afin de créer un climat où chacun·e se sente autorisé·e à apporter sa touche personnelle qui nourrira l’imaginaire des autres.

Une place importante est donnée aux échanges avant et après les improvisations.

Avant : on s’assure de la bonne compréhension par chacun·e des règles du jeu, et des enjeux d’état, pour qu’il·elle puisse réellement s’abandonner dans le moment du plateau.

Les retours qui suivent sont personnalisés, de façon à rester dans le concret, et que tout le groupe puisse entendre ce qui est précisé pour chacun·e afin de s’en nourrir pour lui·elle-même. Quand l’improvisation se fait par groupes séparés, les « spectateur·rice·s » ont l’occasion de faire des retours à ceux·elles qui viennent de jouer, afin de développer leur capacité d’analyse. La sélection des matières se fait en fonction de nos critères subjectifs.

Contenu et programme

Le matin (10h – 13 h) :
Échauffements
Basés sur le croisement entre des techniques de danse contemporaine, d’Eutonie, de Yoga Yiengar et de Chi Kong, les échauffements visent à préparer le corps en pleine conscience, à développer une concentration de type exploratoire, sans formatage.
Explorations gestuelles
En groupe, demi-groupes, duos, des exercices d’isolation des différentes parties du corps, des exercices pour développer l’écoute du groupe, le regard, le partage de l’espace.

L’après-midi (14h – 18 h) :
Improvisations
Au départ d’images et d’intentions, les improvisations se font en groupes séparés, les un·e·s regardant le travail des autres. Les règles du jeu sont à chaque fois spécifiées.
Nous utilisons des montages sonores qui soutiennent la tension et stimulent l’imaginaire.
Les improvisations se font sans intervention de la voix et sans expression du visage.
Chacun·e reçoit à l’issue de l’improvisation des retours précis lors de séance où l’on revient sur ce que chacun·e a fait.

Composition
Réalisation en petits groupes distincts de formes courtes, qui font intervenir objet(s), espace, présence, mouvements, sortes de haïkus scéniques.
Pour exemple : en individuel, la composition d’après des portraits en peinture :
Il s’agit de

  • s’imprégner de l’atmosphère générale de l’image et de l’attitude, de la « texture » du personnage ;
  • transférer ses propres sensations, les idées les impressions qui viennent à la vue de l’image, sans chercher à la reproduire fidèlement ;
  • se raconter de petites histoires, plonger dans un aspect ou l’autre de l’image ;
  • créer une situation de quelques minutes, en tenant compte de l’espace alentour, du rythme : celui·elle qui meut le personnage, comment l’environnement agit sur lui, quel regard il·elle porte sur le monde, quelles questions le·a traversent ;
  • penser aux arrêts sur image, mais aussi à de possibles déambulations, aux actions « simili-signifiantes », aux absurdités de comportement ;
  • rendre la figure à la fois crédible et légèrement décalée.

On utilisera parfois ces figures pour créer des rencontres entre elles, ce qui est important donc est de leur donner un comportement qui les fasse réagir de telle ou telle façon.

Public cible

Ce stage s’adresse à des interprètes professionnel.les, belges ou étrangers, issus du spectacle vivant — danse, théâtre, cirque ou marionnettes — disposant d’au moins cinq années de pratique régulière en danse ou en théâtre corporel. 
Il s’adresse à des artistes dotés d’une grande capacité d’improvisation, désireux d’approfondir leur recherche personnelle autour du développement d’une gestuelle singulière et d’un type de présence scénique, à partir d’images et d’intentions comme moteurs de jeu. 
Chaque interprète est invité·e à soumettre sa candidature accompagnée d’un curriculum vitæ et d’une courte vidéo illustrant sa démarche artistique, sa sensibilité corporelle et sa pratique de l’improvisation. 

Adresse et horaires

Du 17 au 20 février, à L’Envers, rue des Tanneurs 87, 1000 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 380€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge 360€ des frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Labo : Rien n’est plus sérieux que le jeu 2 !

La Curieuse vous souhaite la bienvenue au labo, un territoire d’exploration artistique qui repousse les frontières de l’interdisciplinarité pour créer un espace véritablement indiscipliné!

Le concept est simple : La Curieuse joue les entremetteuses artistiques, réunissant deux artistes de la scène qui n’ont jamais travaillé ensemble auparavant, mais dont les démarches créatives résonnent de manière unique. Ces duos éphémères invitent 15 autres artistes à plonger dans un processus de recherche commun pendant 5 journées, pour ce Labo#6 dès le 5 , à Bruxelles.

Il est confié à Florence Minder, actrice, autrice, metteuse en scène convaincue que les capacités imaginatives du vivant et le tissage des relations entre les êtres sont les plus précieuses ressources énergétiques du futur, et Baptiste Toulemonde, co-créateur de la compagnie Renards pour laquelle il intervient dans l’écriture et l’interprétation des pièces.

Méthodes utilisées

  • Un espace de liberté créative hors des productions normatives ;
  • Une opportunité de rencontrer et de collaborer avec des artistes aux parcours singuliers ;
  • Un incubateur d’idées novatrices et de pratiques expérimentales ;
  • Une plateforme pour repousser les limites de sa propre pratique artistique ;
  • Un lieu où l’audace et la vulnérabilité sont de mèches.

Outils et programme

Créer c’est aller au bout d’un truc qu’on ne voyait même pas au départ. 
C’est revenir dix fois sur une phrase qu’on ne s’explique pas.
C’est laisser sa place à l’ennui. 
C’est couper la musique, la remettre, en changer et revenir à la première (pour la laisser en boucle). 
C’est réfléchir au temps qu’on a et à l’espace qui nous accueille. 

Créer c’est être convaincu·e aujourd’hui et trouver ça insignifiant le lendemain. 
C’est laisser le ridicule faire son effet. 
C’est se montrer devant les autres et mieux comprendre ce qu’on veut dire. 
C’est se demander à qui on parle. 
C’est dire ce qu’on n’arrive pas à dire. 
C’est faire confiance à d’autre mots et d’autres corps que les nôtres.
C’est écrire et se défaire de l’idée de l’écriture. 
C’est lire et dire.
C’est bouger et s’arrêter. 

La proposition consiste à faire ça ensemble parce que c’est rassurant, fertile, surprenant et rigolo de chercher à plusieurs. Avec la possibilité de proposer une écriture, un début de pièce, une scène ou juste une idée.

Partir de vos envies pour creuser ces endroits de créativité, en prendre soin, les nourrir, les faire fleurir (même en décembre, y a plus de saisons!).

Objectifs

Repartir après 5 jours avec :

  • un carnet et un stylo ;
  • le sentiment d’être moins seul·e  ;
  • un vocabulaire commun de méta émotions ;
  • des histoires ou canevas pour commencer une écriture solo ;
  • des nouvelles idées de protocoles d’ improvisations et contraintes créatives ;
  • trois souvenirs ; 
  • un rire ;
  • un geste ; 
  • un image ; 
  • la possibilité d’avoir pu essayer une scène ou un principe auprès d’un groupe de gens ; 
  • un outil de construction de cadre de travail ;
  • des recettes de cuisine.

Public cible

Artistes professionnel·le·s des arts de la scène désirant s’outiller concernant le jeu, le passage à l’action de l’écriture au plateau et la composition dans le présent. Pour participer, les artistes doivent répondre à certains prérequis :

  • posséder une expérience professionnelle ou une formation de base dans les disciplines artistiques concernées ;
  • être domicilié·e·s en FWB ;
  • avoir une pratique professionnelle d’au moins deux ans dans les espaces de représentation en Wallonie et à Bruxelles.

Adresse et horaires

Du lundi 5 au vendredi 9 janvier 2026 (de 9h30 à 16h30), Salle Utopia, Quai au Foin, 1000 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 450€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge complètement les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Le théâtre d’objet

Formation complète

Le théâtre d’objet est un théâtre d’auteur·rice qui utilise la métaphore, l’ellipse, le symbolisme, l’évocation, les échelles de grandeurs et renvoie à une poétique singulière. La compagnie du Singe Nu vous propose de découvrir cette discipline via un atelier de 3 journées.

Le stage sera dirigé par Agnès Limbos. Enseignante et créatrice de spectacles, elle dirige des masterclass depuis 15 ans dans le monde entier.

Limité à 12 professionnel·le·s, le stage s’étend sur 3 journées, du mercredi 28 au vendredi 30 janvier 2026 à La Chaufferie (Liège).

Objectifs

  • Explorer des univers particuliers, ludiques et poétiques, naissant de la rencontre entre un·e acteur·rice manipulateur·rice et un objet.
  • Repousser les frontières du connu et s’aventurer intuitivement dans des zones obscures qui font s’ébranler les échelles de valeur et de grandeur.
  • Faire évoluer le groupe comme un corps, une unité́ en soi dans laquelle chaque participant·e·s injecte sa personnalité́ propre, son rythme, ses désirs artistiques particuliers et sa manière d’aborder la matière.

Méthodes pédagogiques

Un espace sera transformé en « Grand Magasin » où seront exposés des objets, des jouets, des matières, des images, etc. Ceux-ci auront été choisis et amenés par les stagiaires. Cette matière sera mise à la disposition de tou·te·s pour y puiser à volonté lors des exercices et des improvisations. Une liste de matériel à amener sera envoyée à chaque participant·e. Une grande importance sera donnée au visionnement du travail des autres et l’élaboration d’un vocabulaire commun. Les découvertes des un·e·s appartiendront aussi aux autres. Les exercices sont autant de cadeaux que les stagiaires peuvent se faire. Tout ce qui se fait peut être repris et utilisé par n’importe qui.

  • Mise en présence de l’acteur dans l’espace
  • Travail sur la manipulation d’objet : sans manipulateur·rice, pas de manipulation. À travers des exercices, on détaille les diverses manières de mettre en évidence l’objet et, comme l’acteur·rice est à vue, le travail sur le regard, la respiration et l’émotion que cela déclenche prennent une place prépondérante.
  • Décodage de la valeur poétique de l’objet : au travers des exercices d’improvisation qui développent l’imagination et la curiosité, nous essayons de décoder les multiples valeurs de l’objet seul ou mis à côté d’un autre. (symbolique, suggestion, humoristique, nostalgique, etc.)
  • Travail sur le scénario : il y a diverses manières de réveiller l’imaginaire. Il s’agit de proposer une multitude de stimuli qui permettent aux stagiaires de livrer des points de vue, de commencer à dégager des styles qui leur seront propres, des formes artistiques particulières et singulières. À partir d’une carte postale, d’une image, d’un poème, d’une musique, d’un fait divers ou de la reconstitution d’une ambiance, les stagiaires devront proposer de courtes formes, seul·e, à 2 ou à 3.
  • Le story board : emprunté au langage cinématographique, la réalisation du story board permet d’écrire un petit scénario en utilisant le découpage séquence par séquence. Ceci permet de préciser ses envies, de mettre des focus et de prendre conscience de l’importance de tous les moments de la réalisation : on parlera de gros plan, plan large, travelling, zoom, etc.
  • Travail sur le jeu : il est la résultante de tout cet ensemble de notions énoncées plus haut et travaille spécifiquement sur la justesse des intentions et le plaisir de jouer.

Programme

Déroulement d’une journée :

* Matin : de 10H à 13H *

  • Echauffements et préparation physique
  • Exercices de dissociation et mise en évidence les impulsions déclenchant le mouvement. Lien entre le geste et la respiration (inspirations, expirations, apnées, etc.)
  • Exploration du corps dans l’espace : les résonnances du vide et de l’émotion, les déséquilibres. Recherche de l’état neutre du corps
  • Exercices et improvisations collectives
  • Travail sur l’état dramatique ; introspection sur les différents états intérieurs pouvant déclencher le jeu.
  • Mise en évidence de la poétique des matières : le regard que l’on pose sur les objets, décodage d’un langage.

* Après-midi : de 15H à 18H *

  • Le regard sur l’objet, sur l ’acteur manipulateur
  • Improvisations individuelles, en duo, en trio ….
  • Le jeu avec les objets : ludique, dramatique, humoristique, chorégraphié, etc.
  • Travail sur le scénario et le story board

Pré-requis

Stage réservé aux professionnel·le·s et aux étudiant·e·s en art du spectacle.

Adresse et horaires

3 journées, du mercredi 28 au vendredi 30 janvier 2026, de 10h à 18h à La Chaufferie, rue Jean-Baptiste Cools 14, 4000 Liège.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 300€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge 270€ des frais d’inscription des travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.
    Seul le solde de 30€ vous est facturé par l’opérateur.