Création et gestion d’une ASBL dans le secteur culturel

Cette formation proposée par la RAC est destinée à des artistes du secteur culturel (principalement en arts de la scène), qui souhaitent créer une ASBL et/ou acquérir les bases de la gestion d’ASBL, adaptée au secteur culturel. La formation s’adresse principalement aux artistes qui souhaitent structurer leur compagnie en ASBL (personne morale) mais aussi aux personnes chargées d’administration au sein de compagnies déjà existantes, qui souhaitent acquérir les bases de gestion d’une ASBL (obligations annuelles, organes de gestion, notions de trésorerie et bilan, employer du personnel…)

Elle sera dispensée par Nathalie Debusschere, diplômée en économie et en gestion des entreprises culturelles et créatives, et chargée de coordination à la RAC.

Cette formation, limitée à 10 personnes, tient en une seule journée, le 25 février 2025, à Bruxelles.

Objectif

Permettre à des artistes ou à des personnes peu familières avec la gestion administrative d’une ASBL de pouvoir créer une ASBL (par exemple, structurer une compagnie en personne morale), et de maîtriser les bases de la gestion d’ASBL, dans le contexte culturel de la FWB.

Contenu et programme

  • Distinction entre personne morale et personne physique ;
  • Code des sociétés et associations (CSA) ;
  • Caractéristiques des entreprises belges : numéro d’entreprise, dépôt statuts, Moniteur belge, BCE
  • Étapes de la création d’une ASBL : constitution d’un organe d’administration, rédaction de statuts, dépôt au greffe du tribunal, registre UBO…
  • Les formulaires à remplir pour le Moniteur ;
  • Comment faire un dépôt au greffe du tribunal de l’entreprise ;
  • Sur les statuts d’une ASBL : objet social, respect du CSA…
  • Sur l’OA et l’AG : leurs missions et leur composition, implications légales ;
  • Obligations annuelles des ASBL : UBO et Biztax, AG, PV, comptes annuels…
  • Comptabilité : tenue d’un journal, comptes annuels, comptabilité simple et double, comment faire un budget, trésorerie, dépôt des comptes…
  • Engager du personnel : ONSS, commission paritaire, secrétariat social, DIMONA…
  • Recherche de subsides pour le milieu culturel en FWB ;
  • Notions de base en production de spectacle vivant.    

Prérequis

Cette formation s’adresse aux artistes du secteur culturel qui souhaitent créer une ASBL et/ou acquérir les bases de la gestion d’ASBL.

Adresse et horaires

Mardi 25 février, à la Raffinerie (salle Mosquée), 21 rue de Manchester à 1080 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 70€ par participant·e (40€ pour les membres de la RAC).
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Méthode pour une pratique théâtrale citoyenne – master class

Cette formation vise à permettre aux participant·e·s de maîtriser les outils de la méthode Théâtre &
Réconciliation
pour intervenir efficacement auprès de publics vulnérables ou en situation de
conflit, avec un outil théâtral original. Cette master class sera encadrée par Frédérique
Lecomte
, metteuse en scène, auteure et initiatrice de la méthode Théâtre & Réconciliation. Par
le biais du théâtre, elle met en contact des populations en Afrique autour de thèmes tels que la
justice, le traumatisme, les conflits liés à la terre ou d’origine ethnique. Cette méthode est
également utilisée en Belgique auprès de prisonnier·ère·s, de patient·e·s en milieu psychiatrique, de
diasporas, de sans-papiers et de demandeur·euse·s d’asile, pour aborder des thèmes comme la
cohésion sociale, la lutte contre les discriminations et les migrations.

En 2018, Frédérique Lecomte a reçu le prix Femme de Paix en Belgique. Elle a également dispensé de nombreuses formations, master class et conférences dans des universités à travers l’Europe et dans le
monde.

Cette master class, limitée à 15 personnes, prend place pour 4 journées à Bruxelles, dès le 11 mars.

Objectifs

À l’issue de la formation, les participants seront capables :
● d’utiliser des techniques de mise en scène ;
● de combiner ces techniques théâtrales avec des outils de gestion de conflit spécifiques à T&R ;
● d’animer des ateliers de théâtre et renforcer la cohésion des groupes ;
● de développer des compétences en écoute, empathie et bienveillance, essentielles pour travailler dans des contextes délicats.

Contenu et programme

La formation est structurée autour d’un va-et-vient dynamique entre pratique et théorie, abordant les éléments de formation principalement à travers l’expérimentation. La méthodologie de formation se déploie en trois grandes étapes d’apprentissage : observation, tâtonnement expérimental et innovation.

Pratique
Au travers de la pratique, les participant·e·s s’imprègnent de toutes les étapes :
Échauffement et concentration : les différents types d’échauffements physique, de concentration et de cohésion d’équipe, en relation avec les groupes cibles.

Techniques théâtrales :

  • Stimuli : construire ensemble les thèmes des improvisations, comment les choisir ;
  • Improvisation : à partir de ces thèmes, créer des groupes qui vont produire en 7 minutes une saynète (la rapidité d’exécution a l’avantage d’évacuer l’idée de perfection) ;
  • Dégager le punctum : point à partir duquel la scène sera retravaillée, à l’intersection de différents ensembles de signes : quelque chose qui fait rire ou émeut, révélateur de la société contemporaine ou de la personne, qui émancipe l’acteur·rice et le·la spectateur·rice.
  • Analyse politique du punctum choisi ;
  • Mise en scène et remodelage : en utilisant des outils comme le rythme, la musique, les chœurs parlés, la distanciation, la catharsis, l’amplification, la multiplication, l’isolation, la juxtaposition, le regard, le quatrième mur ;
  • Direction d’acteur·rice : utilisation des témoignages personnels, confrontation des points de vue ;
  • Esthétiques variées : cabaret, comédie musicale, tragédie, chœur parlé, témoignages…

Ambiance générale : légèreté, rythme, bonne humeur.

Analyse : analyse du signe théâtral, du contenu et du discours.

Montage en direct : les participant·e·s s’exercent au montage du spectacle en direct.

Représentation : une étape de travail publique à l’issue de la master class.

Chaque thème sera ancré dans l’expérience théâtrale, avec un accent mis sur l’interaction entre les participant·e·s. Il·elle·s seront rapidement amené·e·s à proposer des échauffements, stimuli et improvisations, tout en recevant des retours constructifs du groupe et de Frédérique Lecomte.

Attitudes
Les participant·e·s développeront des compétences clés telles que l’empathie, les techniques d’écoute et des stratégies pour fédérer un groupe, tout en respectant la déontologie et en tenant compte des particularités du public cible.

Méthodes utilisées

La méthode de Théâtre & Réconciliation intègre le concept de tâtonnement expérimental, inspiré de Freinet, au coeur de son approche. Ce processus naturel d’apprentissage par essais et erreurs permet aux participant·e·s de progresser progressivement, partant d’approximations initiales pour atteindre des solutions plus abouties. En favorisant cet apprentissage continu, la méthode facilite la compréhension des bonnes pratiques et permet un affinement constant de l’approche artistique et relationnelle. Pendant les quatre jours de formation, les participant·e·s bénéficieront d’une grille de lecture personnalisée qui les guidera tout au long du processus, les aidant à structurer leur expérience et à intégrer les acquis. Cette approche immersive garantit que les connaissances acquises sont directement applicables à la mise en scène et au travail collectif, créant ainsi un espace d’apprentissage vivant et formateur.

Prérequis

Cette formation s’adresse aux professionnel·le·s du théâtre : artistes, scénographes, metteur·euse·s en scène, acteur·rice·s, comédien·ne·s et animateur·rice·s socio-culturel·le·s.
C’est une méthode de création et de mise en scène. Elle est destinée à celles et ceux qui
souhaitent intégrer le Théâtre & Réconciliation comme outil créatif mais aussi de transformation
sociale dans leur pratique. Aucun prérequis technique n’est nécessaire. 

Adresse et horaires

Du mardi 11 au vendredi 14 mars, au KosmoStudio, 188 rue Théodore Verhaegen à 1060 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 300€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Le gros week-end de rythme signé – multi-instruments

Matters Collective asbl – Sysmo propose une nouvelle édition de son ‘Gros week-end de rythme signé’, avec cette fois le soutien du Fonds 304 pour la partie ‘multi-instruments’. Depuis 2012, Sysmo est le chef de file européen du rythme signé et fédère une communauté de centaines d’amateur·rice·s de rythme et d’improvisation en Belgique.

Le rythme signé est un langage gestuel intuitif et complet de plus de 100 signes, permettant à un·e débutant·e de découvrir la musique par l’expérience immédiate du jeu, à un·e amateur·tice de progresser dans le plaisir et à un·e professionnel·le de mener des projets artistiques, pédagogiques, socio-culturels ou thérapeutiques, pour tous les âges.

Ce week-end résidentiel prend place en province de Liège, du 3 au 5 janvier (accueil dès le 2/1).

C’est Jérôme Castin, guitariste, contrebassiste, compositeur / arrangeur et producteur qui animera la partie multi-instruments, limitée à 20 participant·e·s.

Méthodes utilisées

Le rythme signé est une forme de composition musicale basée sur le tempo. Elle permet à un groupe de faire de l’improvisation en temps réel en étant dirigé par un chef d’orchestre qui, aux moyens de signes et de gestes, donne des consignes aux musicien·ne·s.

Avec ce répertoire restreint de signes, le directeur peut influer sur tous les aspects de la musique : le rythme bien sûr mais aussi le ton, le volume, la hauteur des notes, etc. Les musicien·ne·s, peu importe leurs influences ou leur niveau de pratique, peuvent ainsi collaborer de manière interactive.

Le rythme signé créé par Santiago Vazquez en 2005 se répand de nos jours dans le monde entier, Sysmo en est le pionnier et le chef de file en Europe depuis 12 ans.

Objectifs et programme

Ce stage vise à créer un ensemble multi-instruments, qui explore le rythme signé, non pas sur percussions, mais bien sur son instrument personnel. Y seront travaillés le rythme, la composition instantanée, l’improvisation, et également toutes les notions harmoniques sur base du langage gestuel du rythme signé.
L’atelier multi-instruments est un peu la nouveauté de cette année.
Pour cet atelier, nous allons créer un ensemble où les participant·e·s sont invité·e·s à venir avec leurs instruments personnels. Batterie, basse, guitare, voix, clarinette, etc.

Prérequis

Maîtriser son instrument, avoir une connaissance harmonique de base, connaître la théorie de base des accords et des intervalles, et être à l’écoute pour être au service de l’instant et de la musique. 

Adresse et horaires

Du vendredi 3 au dimanche 5 janvier, en résidence, au Domaine de Bernardfagnes à Ferrières.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 180€ par participant·e (+170€ de frais de résidence obligatoire).
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription de 180€ pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

La présence et le semblant

Nicole Mossoux et Patrick Bonté proposent un laboratoire de quatre jours pour interroger les rapports entre le mouvement et la présence scénique. Comment développer des langages gestuels tout en étant conscient des états que l’on traverse : seul·e mais aussi en relation avec des partenaires, avec l’espace
alentour et, petit à petit, avec la frontalité ? Qu’est-ce qui fait que des corps en mouvement se « donnent à voir » ? Comment développer la charge qui passera du danseur au spectateur ? Des échauffements préparatoires, des explorations gestuelles et des improvisations plus théâtrales se succéderont lors de la journée.

Ce workshop professionnel, limité à 12 personnes, prend place dès le mardi 11 février à L’Envers (Bruxelles).

Objectifs

Faire découvrir les modes de recherche, d’improvisation et de composition de la Compagnie, et apprendre à formuler des langages scéniques qui tiennent compte de la complexité des rapports entre le mouvement, la présence et les intentions qui les ont faits naître.
Le but est de développer via le mouvement des états de disponibilité et d’étrangeté. En évitant le réalisme psychologique à quoi certaines intentions peuvent mener. Aller le plus loin possible dans les intentions et l’état.

Méthodes utilisées

À toutes les étapes du travail, on évite de juger les propositions des participant·e·s afin de créer un climat où chacun·e se sente autorisé·e à apporter sa touche personnelle qui nourrira l’imaginaire des autres.

Une place importante est donnée aux échanges avant et après les improvisations.

Avant : on s’assure de la bonne compréhension par chacun·e des règles du jeu, et des enjeux d’état, pour qu’il·elle puisse réellement s’abandonner dans le moment du plateau.

Les retours qui suivent sont personnalisés, de façon à rester dans le concret, et que tout le groupe puisse entendre ce qui est précisé pour chacun·e afin de s’en nourrir pour lui·elle-même. Quand l’improvisation se fait par groupes séparés, les « spectateur·rice·s » ont l’occasion de faire des retours à ceux·elles qui viennent de jouer, afin de développer leur capacité d’analyse. La sélection des matières se fait en fonction de nos critères subjectifs.

Contenu et programme

Le matin (10h – 13 h) :
Échauffements
Basés sur le croisement entre des techniques de danse contemporaine, d’Eutonie, de Yoga Yiengar et de Chi Kong, les échauffements visent à préparer le corps en pleine conscience, à développer une concentration de type exploratoire, sans formatage.
Explorations gestuelles
En groupe, demi-groupes, duos, des exercices d’isolation des différentes parties du corps, des exercices pour développer l’écoute du groupe, le regard, le partage de l’espace.

L’après-midi (14h – 18 h) :
Improvisations
Au départ d’images et d’intentions, les improvisations se font en groupes séparés, les un·e·s regardant le travail des autres. Les règles du jeu sont à chaque fois spécifiées.
Nous utilisons des montages sonores qui soutiennent la tension et stimulent l’imaginaire.
Les improvisations se font sans intervention de la voix et sans expression du visage.
Chacun·e reçoit à l’issue de l’improvisation des retours précis lors de séance où l’on revient sur ce que chacun·e a fait.

Composition
Réalisation en petits groupes distincts de formes courtes, qui font intervenir objet(s), espace, présence, mouvements, sortes de haïkus scéniques.
Pour exemple : en individuel, la composition d’après des portraits en peinture :
Il s’agit de

  • s’imprégner de l’atmosphère générale de l’image et de l’attitude, de la « texture » du personnage ;
  • transférer ses propres sensations, les idées les impressions qui viennent à la vue de l’image, sans chercher à la reproduire fidèlement ;
  • se raconter de petites histoires, plonger dans un aspect ou l’autre de l’image ;
  • créer une situation de quelques minutes, en tenant compte de l’espace alentour, du rythme : celui·elle qui meut le personnage, comment l’environnement agit sur lui, quel regard il·elle porte sur le monde, quelles questions le·a traversent ;
  • penser aux arrêts sur image, mais aussi à de possibles déambulations, aux actions « simili-signifiantes », aux absurdités de comportement ;
  • rendre la figure à la fois crédible et légèrement décalée.

On utilisera parfois ces figures pour créer des rencontres entre elles, ce qui est important donc est de leur donner un comportement qui les fasse réagir de telle ou telle façon.

Public cible

Interprètes du spectacle vivant (danse, théâtre, cirque, marionnettes) choisis sur base de candidature volontaire, avec curriculum vitae et courte vidéo à l’appui.

Il est demandé aux participant·e·s d’apporter quelques effets personnels ainsi qu’un carnet de notes afin de pouvoir retravailler plus tard les matières sélectionnées. Il est mis à disposition le stock de costumes de la compagnie pour les improvisations. Le studio dispose d’un plafond technique qui permet de créer des ambiances lumineuses propices à la concentration et porteuses pour ceux·elles qui regardent.

Adresse et horaires

Du mardi 11 au vendredi 14 février (de 10h à 18h), à L’Envers, rue des Tanneurs 87, 1000 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 380€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge 360€ des frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

La Formation-Kalame : animer un atelier d’écriture-lecture

La Formation-Kalame est accueillie au CESEP depuis la dissolution du Réseau-Kalame en 2018. Elle repose sur un cadre éthique et déontologique partagé : la formation s’ancre dans la charte-Kalame, elle est évolutive et « s’écrit » à chaque fois.

Les ateliers d’écriture-lecture prennent place dans différents lieux (librairies, écoles, maisons de quartier, centres culturels, bibliothèques, etc.) ; auprès d’une variété de personnes (seniors, jeunes, adultes éloigné·e·s de la lecture et de l’écriture, amoureux·ses de la littérature et des récits, etc.), animés par une diversité de professionnel·le·s (bibliothécaires, éducatrices et éducateurs, ergothérapeutes, comédiennes et comédiens, autrices et auteurs, enseignantes et enseignants, formatrices et formateurs d’adultes, etc.).

Certain·e·s animent, d’autres tissent l’atelier dans une pratique d’animation, de formation, de médiation, de transmission.

Si les AEL (animation d’atelier d’écriture-lecture) peuvent être de nature différente, tous ont à voir avec le texte, le raconter, le dire et le penser.

La Formation-Kalame est conduite par une équipe d’animation composée de Milady Renoir, Frédérique Dolphijn, Claire Frédéric et Christelle Brüll.

Limité à 14 personnes, ce trajet de 11 journées et 4 blocs prend place à La Louvière, Namur et Bruxelles dès le 21 juin et s’étale sur 5 mois.

Objectifs

  • Participer à trois ateliers différents ;
  • Rencontrer des animatrices et animateurs aux champs de pratiques et aux parcours différents ;
  • Identifier et conscientiser les fondamentaux, les enjeux et les spécificités d’un AEL ; son architecture, sa méthodologie et les outils de l’animateur et animatrice ;
  • Interroger vos pratiques d’écriture, de lecture et d’animation d’atelier qu’il soit en cours ou à construire ;
  • Préciser votre rôle et vos responsabilités éthiques et déontologiques en animant.

Méthodes utilisées

La formation s’organise en trois temps :

  • Vous participerez ensemble à trois ateliers d’écriture différents par les propositions, rythmes, univers, formes, enjeux. Par ailleurs, vous vivrez une expérience de lecture commune et partagée.
  • Ces ateliers sont animés par des professionnel·le·s issu·e.s de champs de pratiques différents, aux expériences diversifiées.
  • Mises en situation de participant·e·s, vous aurez ensuite l’occasion de faire un pas de côté et interroger vos pratiques d’écriture, de lecture et d’atelier. Comment ça se passe quand j’écris ? Qui suis-je comme lecteur et lectrice ? Qu’est-ce que l’atelier permet ? Ne permet pas ? Facilite ? Complexifie ? Que voudrait dire animer un AEL et de quoi auriez-vous besoin après ça ?
  • Enfin, vous animerez, à tour de rôle, une séquence d’atelier et pratiquerez l’analyse réflexive à plusieurs, dans un cadre bienveillant, parmi des pair·e·s.

Programme

Un week-end d’immersion dans des ateliers d’écriture et lecture (2 jours)

Vous participerez ensemble à trois ateliers d’écriture différents par les propositions, rythmes, univers, formes, enjeux. Par ailleurs, vous vivrez une expérience de lecture commune et partagée.
Ces ateliers sont animés par des professionnel·le·s issu·e·s de champs de pratiques différents, aux expériences diversifiées.
Mises en situation de participant·e·s, vous aurez l’occasion de faire un pas de côté et interroger vos pratiques d’écriture, de lecture et d’atelier. Comment ça se passe quand j’écris ? Qui suis-je comme lecteur et lectrice ? Qu’est-ce que l’atelier permet ? Ne permet pas ? Facilite ? Complexifie ? Que voudrait dire animer un AEL et de quoi auriez-vous besoin après ça ?

Une semaine d’initiation (5 jours)

Fort·e·s de cette immersion et de votre propre expérience d’animation et/ou de participation à des AEL, nous explorerons ce qu’est un AEL, ses fondamentaux, son architecture, des outils de l’animation. Qu’est-ce que c’est / ce n’est pas ? Que mettre au centre du projet : la personne, le processus d’écriture (matière-texte), le résultat ? En quoi et comment un atelier littéraire ou un atelier au service de la « citoyenneté » se distingue-t-il ? Qui suis-je comme animatrice ou animateur ? Accompagner, transmettre, former ? Comment faire écrire des personnes diverses ? Selon quelles méthodes ? Comment concevoir la progression d’un atelier ? Quels sont les outils de l’animateur ? Etc.

Deux week-end d’intervision (4 jours)

Les Brouillons sont une intervision accompagnée et interactive. Durant 2 jours, vous animerez, à tour de rôle, une séquence d’atelier de 2 heures. C’est l’occasion de se mettre à l’essai, de tester une séquence d’atelier en cours ou en préparation, de multiplier les occasions d’écrire, échanger trucs et ficelles, s’entraîner à l’analyse réflexive sur ses pratiques, « se regarder en animation » à plusieurs, dans un cadre bienveillant, parmi des pairs.

Pré-requis

Cette formation s’adresse à tout·e artiste (comédien·ne, metteur·euse en scène…) professionel·le ou amateur·rice ayant une affinité et une pratique avec l’écriture, la lecture, l’animation d’ateliers.

Adresse et horaires

Durée : 11 jours (66 heures) de 9h30 à 16h30
Dates & lieux:
> samedi 21 & dimanche 22 juin au Quartier-Théâtre – La Louvière
> du lundi 18 au vendredi 22 août à la Maison de la Laïcité et au Centre culturel Bomel – Namur
> samedi 4 & dimanche 5 octobre à la Maison du Livre – Bruxelles
> samedi 15 & dimanche 16 novembre à la Maison du Livre – Bruxelles

Tarif

  • Formation partiellement prise en charge par le Fonds 304 (550€) pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 ces 24 derniers mois. Le CESEP vous facture 275€.
  • 825€ pour tout autre participant·e.

Atelier d’écriture avec Edouard Signolet

Le Théâtre de la Montagne Magique vous invite, durant une semaine, à tordre les contes et libérer les rires enfouis à coup de plumes et de jeu. 

Il invite pour ce faire Édouard Signolet, qui est auteur, metteur en scène et comédien. Il écrit et met en scène pour le théâtre et l’opéra, il publie plusieurs pièces de théâtre et des livres musicaux pour la jeunesse et travaille dans les plus grandes institutions françaises comme la Comédie Française, la Philharmonie de Paris et Radio France. Il met également ses talents d’auteur et metteur en scène au service des grands orchestres parisiens pour des spectacles symphoniques. Il dirige une structure d’opéra itinérant, La Clef des chants, dans les Hauts de France, depuis plusieurs années. Il y invente des spectacles mêlant ses trois passions : l’écriture, le théâtre et l’opéra.

Cette formation de 6 journées complètes prend place au Théâtre de la Montagne Magique dès le 10 février. Elle est réservée à 12 personnes.

Objectifs

  • Adapter/écrire un conte en une semaine ;
  • Confronter l’écriture au public.

Programme

Privilégiant de perpétuels allers-retours entre temps d’écriture et temps de lecture, Édouard Signolet insuffle une énergie et une dynamique unique à ses ateliers pour : 

  • écrire un texte de théâtre en une semaine (à peaufiner ensuite) ;
  • prendre en compte l’aspect musical de l’écriture théâtrale dès ses prémisses ;
  • développer une écriture jouante qui favorise le plaisir de jeu des comédiens et comédiennes ;
  • s’approprier un conte (traditionnel ou non, de toute culture) de façon singulière et libre tout en l’inscrivant dans un propos et une réflexion contemporains ;
  • présenter un extrait de son texte lors du Lundi en coulisse du 17 février.

Pré-requis

Profil des participant·e·s : artistes et auteur·rice·s.

Adresse et horaires

6 journées complètes, du lundi 10 au vendredi 14 février de 10 à 17h, ainsi que lundi 17 février de 10 à 18h à la Montagne Magique, rue du Marais 57, 1000 Bruxelles

Tarif

  • Le prix de la formation est de 300€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois. 

La créature clownesque face au public

La Roseraie propose un stage autour du clown face au public d’une durée de 15 jours, animé par Vincent Rouche et Nathalie Rjewsky. Le clown: défi d’acteur, défi d’auteur. L’état d’écriture.

Objectif

L’essence du clown et la singularité de la personne sont intimement liées dans la recherche : il s’agit de révéler une parole, un espace de jeu où l’émotion et la sensation sont la matière première de la création.

Programme

En prenant la forme clownesque comme outil, ce stage propose d’amener l’acteur :

  • à reconnaître ce qui est et non ce qu’il voudrait qui soit,
  • à repérer ce qui le fait agir, à ouvrir l’imaginaire, à réveiller ses sens, à décloisonner les formes de son expression,
  • à le rendre disponible à lui-même, à renforcer son acuité, à fortifier ses intuitions, à reconquérir sa spontanéité,
  • à forger sa singularité en lui restituant la nature de ce qu’il produit, à développer le matériau de son jeu, à le mettre en forme,
  • à expérimenter de manière concrète le rapport qui s’installe entre le public et lui, et à découvrir les possibilités multiples de jeu que cela implique.

Pré-requis

Profil des participant·e·s : artistes de la scène, professionnel·le·s ou en formation, désirant s’engager dans un travail sur le clown par la méthode proposée par la Compagnie du Moment.

Adresse et horaires

15 journées complètes, du lundi 10 au vendredi 28 mars (sauf WE) de 10 à 18h, à La Roseraie, chaussée d’Alsemberg 1299, 1180 Bruxelles

Une pause d’une heure est prévue à midi, le repas n’est pas compris.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 900€ par participant·e, matériaux inclus.
  • Le Fonds 304 intervient à hauteur de 550€ pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois. Vous êtes dans les conditions? Votre intervention se limite donc à 350€.