Workshop en théâtre gestuel

Cette formation de 3 journées complètes est organisée par Aires Libres – Fédération professionnelle des Arts du Cirque, des Arts forains et des Arts de la Rue.

Le travail proposé abordera les stratégies d’écriture pour la rue, la dramaturgie singulière à l’espace public, le jeu avec l’imprévu, l’écriture préméditée et comprendra des parties théoriques et des mises en situation.

Elle est donnée par Sicaire Durieux, comédien et co-directeur de la Cie Chaliwaté.

Limitée à 14 participant·e·s, elle débute le 17 septembre, les inscriptions sont déjà ouvertes.

Méthodes utilisées

Cette formation a pour but de faire découvrir les principes fondamentaux du théâtre gestuel.
Seront explorées les bases propres aux arts du mime et du geste. 

Par le biais d’exercices simples, seront abordés les différents types de mouvements, l’analyse du geste, la précision de celui-ci et, également, le jeu avec l’invisible ainsi que les métamorphoses du corps.
Seront enfin observés les principes dramaturgiques liés à cette forme de théâtre.
Cette initiation s’appuie sur les enseignements d’Étienne Decroux, de Marcel Marceau et de Jacques Lecoq.

Programme

Jour 1

Exercices de coordination.
Découverte des 8 premiers principes fondamentaux : agrandir et diminuer le mouvement, les dessins dans l’espace, le point fixe et le point mobile, la dissociation, les oppositions, la musicalité du mouvement, le temps et le contre-temps au service du rire. 
Recherche et exploration autour de ces principes.

Jour 2

Découverte de nouveaux principes en se basant sur la sculpture, les grands axes du corps et l’étude des métamorphoses : l’art de la transposition. 
Recherche et exploration en petit groupe.

Jour 3

Exploration du corps chimérique, du travail de groupe autour d’un·e seul·e protagoniste et du détournement d’objet. 

Le planning exact des modules peut varier en fonction du lieu de la formation et de la météo.

Public-cible et pré-requis

Ce workshop s’adresse celles et ceux qui cherchent à découvrir les principes fondamentaux du théâtre gestuel. Aucun prérequis nécessaire.

Adresse et horaires

Durée : 3 journées complètes
Dates et lieu : du mercredi 17 au vendredi 19 septembre (de 10 à 17h) à la Maison de la Création – Gare de Laeken.
Repas et boissons : Les participant·e·s doivent être autonomes. Prenez vos tartines, biscuits et boissons pour chaque journée !
Prévoir une tenue souple et confortable.

Tarif

  • Formation complètement prise en charge par le Fonds 304 pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 ces 24 derniers mois. Vous êtes dans les conditions? Le Fonds 304 paie à votre place.
  • 225€ pour tout·e autre participant·e.

Workshop Écrire pour, dans et avec l’espace public

Cette formation de 5 journées complètes est organisée par Aires Libres – Fédération professionnelle des Arts du Cirque, des Arts forains et des Arts de la Rue.

Le travail proposé abordera les stratégies d’écriture pour la rue, la dramaturgie singulière à l’espace public, le jeu avec l’imprévu, l’écriture préméditée et comprendra des parties théoriques et des mises en situation.

Elle est donnée par Sara Selma Dolores, directrice artistique de la Cie Thank you for Coming, diplômée de l’École de Théâtre Serge Martin (CH), artiste multidisciplinaire qui sévit en FWB depuis 2011.

Limitée à 14 participant·e·s, elle débute le 2 juin, les inscriptions sont déjà ouvertes.

NB : le planning exact des modules va varier en fonction du lieu de formation et de la météo.

Méthodes utilisées

Le travail se déroule, dans un premier temps, en expérimentations collectives des outils, en ateliers thématiques. Dans un second temps, le stage est consacré à des passages seuls dans des provocations d’écriture spontanée ou préméditée dans l’espace public. Un cheminement de l’acteur·rice au metajoueur avec comme partenaire, la ville.

Nous constituons des grilles de lecture du jeu pour que le·a protagoniste puisse avancer dans la conscience de ses actes et dans la pertinence de ses propres retours. Les stagiaires se mettront par 2 pour constituer un binôme de travail. Chaque participant·e a, outre l’œil de la formatrice, le regard privilégié de son binôme qui est dans la confidence de l’avancée de ses chantiers. D’une manière générale, les matinées seront consacrées à la théorie, aux discussions dramaturgiques, aux exercices d’écriture de plateau, tandis que les après-midi permettront d’explorer les possibilités de l’espace public in situ, d’aller au contact des publics et de tester des ébauches de scènes / performances. La météo bouleversera sans doute ces intentions.

Programme

Jour 1

  • Une expérience fondamentale de sensibilité ;
  • Vers un langage commun ;
  • Échauffement ;.
  • Binôme et expertise ;
  • Protocole Sophie Calle ;
  • Clôture

Jour 2

  • Ouverture ;
  • Looking for Utopia ;
  • Stratégie d’écriture pour la rue (préméditation, fomentation, gageure d’acteur·ice) ;
  • Échauffement ;
  • Exercices jeu / personnages / accueil de l’imprévu ;
  • Clôture.

Jour 3

  • Ouverture ;
  • Présentation des projets personnels des participant·e·s – fantasme ;
  • Discussions dramaturgiques ;
  • Échauffement ;
  • Tests interventions artistiques ;
  • Organisation du travail des jours suivants ;
  • Clôture.

Jour 4

  • Ouverture ;
  • Retours sur les expérimentations de la veille ;
  • Échauffement ;
  • Tests interventions artistiques (suite) – Exercices d’écriture spontanée ;

Jour 5

  • Ouverture ;
  • Tests interventions artistiques (suite) – Exercices d’écriture spontanée ;
  • Retours et clôture.

Public-cible et pré-requis

La formation s’adresse à tou·te·s les professionnel·le·s, artistes, technicien·ne·s ou organisateur·rice·s, confronté·e·s à l’utilisation d’équipements de cirque (en salle ou en rue).

Matériel à prévoir : carnet de notes, vêtements souples, chaussures de sécurité (fortement conseillé) et casque (si vous en avez un).

Adresse et horaires

Durée : 5 journées complètes
Dates et lieu : du lundi 2 au vendredi 6 juin (de 10 à 17h) au CAP (Bruxelles).
Repas et boissons : Les participant·e·s doivent être autonomes. Prenez vos tartines, biscuits et boissons pour chaque journée !

Tarif

  • Formation complètement prise en charge par le Fonds 304 pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 ces 24 derniers mois. Vous êtes dans les conditions? Le Fonds 304 paie à votre place.
  • 450€ pour tout·e autre participant·e.

Laboratoire ‘Créer une marionnette portée’

La Compagnie Tchaïka propose un laboratoire de création de marionnette portée pour la scène. D’une durée de 12 jours, il est animé par Loïc Nebreda, assisté durant 3 jours d’un régisseur et d’une maquilleuse qui viendront encadrer et aider les participant·es à sublimer leur travail et les mettre en scène. Il débute le 25 août 2025 et est réservé à 15 professionnel·le·s.

Objectif

L’objectif global est d’apprendre à créer des marionnettes pour la scène : c’est à dire comprendre comment définir un projet de création (s’inscrivant dans un projet de spectacle), comprendre la spécificité de ce type d’instrument, organiser son travail tant d’un point de vue technique que créatif, acquérir un certain nombre de techniques de fabrication, réaliser une marionnette de type « portée », l’objectif principal étant de repartir avec des clés qui permettent par la suite d’avancer de manière autonome.

Méthodes utilisées

  • Démonstrations techniques ;
  • Travail d’atelier pour la construction ;
  • Travail individuel ou en groupe en fonction des étapes de fabrication ;
  • Exercices physiques, jeux et improvisations.

Pré-requis

Profil des participant·e·s : acteur·rice·s, marionnettistes, performeur·euse·s, technicien·ne·s, pédagogues du spectacle vivant, plasticien·ne·s, etc.

Adresse et horaires

12 journées complètes, du lundi 25 août au samedi 6 septembre de 10 à 17h (relâche dimanche 31/8), à l’Espace Zinneke, place Masui 13, 1000 Bruxelles. L’atelier reste ouvert jusqu’à 19h.

Une pause d’une heure est prévue à midi, le repas n’est pas compris.

L’atelier reste ouvert jusque 19h.

Langues du stage : français et anglais.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 1005€ par participant·e, matériel inclus.
  • Le Fonds 304 intervient à hauteur de 550€ pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois. Vous êtes dans les conditions? Votre intervention se limite donc à 455€.

The circuit sessions

Court-circuit, fédération des musiques actuelles, propose The circuit sessions, un cycle de formation en 3 modules indépendants, répartis sur 3 journées : chaque participant·e s’inscrit pour suivre une, deux ou les trois (demi-)journées au choix.

Ce cycle, qui s’adresse principalement aux personnes en charge de la coordination ou de la communication de leur structure, vous emmène de la recherche de financement à la communication éthique en passant par l’utilisation appropriée de l’Intelligence Artificielle (IA).

Il est limité à 10 professionnel·le·s par module et sera animé par Julie Godfroid, Florence Delporte et Jérôme Ramacker, les journées se déroulant toutes à Namur, dès le 18 février 2025.

Programme

Module 1 : Se former à la recherche de financements
Objectifs
– Définir les basiques de la recherche de financement dans le secteur non-marchand et les compétences à développer ;
– Prendre connaissance et mettre en place des outils de veille auprès des différents organismes ;
– Comprendre les modalités de la demande ;
– Planifier quelques pistes d’actions concrètes pour mobiliser de nouvelles sources de financement.
Contenu
– Les grandes caractéristiques de la recherche de financement ;
– Les compétences à développer ;
– Avoir une vision claire des aides disponibles ;
– Se mettre en action.
Formatrice
Julie Godfroid, entrepreneuse et fondatrice de Epiphytes
> Mardi 18 février, journée complète

Module 2 : Utiliser efficacement l’IA et Chat GPT
Objectifs
– Découvrir le fonctionnement d’une IA ;
– Savoir utiliser Chat GPT, savoir rédiger un prompt efficace ;
– Intégrer l’IA à ds tâches du quotidien dans une structure socioculturelle ;
– Développer des automatisations.
Contenu
En introduction, la formation présente le développement des IA, ses avantages et inconvénients, ses fonctionnalités principales. Ensuite, sera proposé un zoom sur l’outil Chat GPT, IA conversationnel comme assistant virtuel au quotidien en prenant connaissance de son fonctionnement et en étudiant comment poser un bon prompt. Cet atelier se concentre sur l’intégration de l’IA dans des tâches quotidiennes et répétitives dans lesquelles l’IA semble très efficace, à l’instar de la rédaction, de la communication, de l’administration ou encore du traitement de data.
La génération d’images et la création de visuels via MidJourney et la suite Canva Magic Studio sera aussi abordée.
Formatrice
Florence Delporte, fondatrice de BeComm’Cult,
> Mardi 18 mars, demi-journée

Module 3 : Communiquer durablement et éthiquement
Objectifs
– Connaitre les délimitations d’une communication durable et éthique ;
– Développer et savoir utiliser les outils pour une communication plus durable et éthique ;
– Mettre en place des méthodes et manières de communiquer plus durable et éthique.
Contenu
Il s’agira de présenter en quoi consiste une communication durable et éthique, c’est-à-dire une communication respectueuse de l’humain et de l’environnement, qu’elle soit digitale ou imprimée. Seront proposés des outils, des procédés et des actions concrètes afin d’élaborer et de construire ce type de communication auprès des métiers de communication des structures socioculturelles, dans la création de moyens promotionnels, de contenus et de la digitalisation.
Formateur
Jérôme Ramacker, spécialiste en communication dans la culture
> Mardi 15 avril, demi-journée

Pré-requis

Personnes chargées de la direction, de la coordination financière ou impliquées dans la gestion financière et/ou chargées de la communication digitale de leur structure.

Adresse et horaires

La formation comporte de 1 à 3 (demi-)journées, entre le mardi 18 février et le mardi 15 avril 2025, au Centre culturel de Namur, traverse des Muses 15 à 5000 Namur.

Tarif

  • Le prix pour tout le parcours est de 180€ par participant·e.
    Le module 1 est au prix de 90€, les modules 2 et 3 au pris de 45€.
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription de chaque module pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

Le rapport de l’analyse par le Fonds 304 des risques psychosociaux au sein du secteur des arts de la scène est publié !

Le Fonds 304 est désormais en mesure de vous présenter les résultats d’une enquête par questionnaire en ligne, coordonnée par le CeRSO et commanditée par l’APEF, qui s’est déroulée auprès des travailleur·euse·s du secteur des arts du spectacle au cours du printemps 2024. Au total, 281 réponses complètes ont été récoltées. Ce qui représente environ 2,5% de la population réelle selon l’ONSS (en prenant, comme population de référence, le nombre de travailleur·euse·s occupé·e·s durant le dernier trimestre de l’année 2021).

La synthèse de cette étude, présentée par chapitres est disponible sur cette page du site du Fonds 304.

Pour celles·eux qui souhaiteraient aller plus loin que cette synthèse, le rapport global est disponible sur la même page, dans un document au format pdf de 50 pages comprenant de nombreux graphiques statistiques.

Burn out : commandez gratuitement la boite à outils de prévention !

Depuis 2019, le Fonds 304 prend part à différentes actions coordonnées par l’APEF dans le cadre d’un projet de prévention primaire du burn out, financé au départ par le Conseil National du Travail.

Outre le financement d’accompagnements d’équipes, la création de GT et une recherche-action, le projet a également permis de créer une boite à outils de prévention du burn out.
Cette boîte à outils présente différentes fiches basées sur les rapports de recherche et les réflexions menées entre 2019 et 2022 par les groupes de travail. Les recommandations reprises dans les différents rapports de recherche ont été approfondies pour proposer des outils concrets de prévention primaire du burnout, élaborés par Harmony Glinne.

N’hésitez pas à vous la procurer gratuitement : chaque structure du secteur des arts de la scène peut commander un exemplaire-papier de cette boite à outils, ou la consulter en ligne sur le site de l’APEF.

Limité à 20 professionnel·le·s, il prend place le 28 novembre à Bruxelles.

En pratique :

Création et gestion d’une ASBL dans le secteur culturel

Cette formation proposée par la RAC est destinée à des artistes du secteur culturel (principalement en arts de la scène), qui souhaitent créer une ASBL et/ou acquérir les bases de la gestion d’ASBL, adaptée au secteur culturel. La formation s’adresse principalement aux artistes qui souhaitent structurer leur compagnie en ASBL (personne morale) mais aussi aux personnes chargées d’administration au sein de compagnies déjà existantes, qui souhaitent acquérir les bases de gestion d’une ASBL (obligations annuelles, organes de gestion, notions de trésorerie et bilan, employer du personnel…)

Elle sera dispensée par Nathalie Debusschere, diplômée en économie et en gestion des entreprises culturelles et créatives, et chargée de coordination à la RAC.

Cette formation, limitée à 10 personnes, tient en une seule journée, le 25 février 2025, à Bruxelles.

Objectif

Permettre à des artistes ou à des personnes peu familières avec la gestion administrative d’une ASBL de pouvoir créer une ASBL (par exemple, structurer une compagnie en personne morale), et de maîtriser les bases de la gestion d’ASBL, dans le contexte culturel de la FWB.

Contenu et programme

  • Distinction entre personne morale et personne physique ;
  • Code des sociétés et associations (CSA) ;
  • Caractéristiques des entreprises belges : numéro d’entreprise, dépôt statuts, Moniteur belge, BCE
  • Étapes de la création d’une ASBL : constitution d’un organe d’administration, rédaction de statuts, dépôt au greffe du tribunal, registre UBO…
  • Les formulaires à remplir pour le Moniteur ;
  • Comment faire un dépôt au greffe du tribunal de l’entreprise ;
  • Sur les statuts d’une ASBL : objet social, respect du CSA…
  • Sur l’OA et l’AG : leurs missions et leur composition, implications légales ;
  • Obligations annuelles des ASBL : UBO et Biztax, AG, PV, comptes annuels…
  • Comptabilité : tenue d’un journal, comptes annuels, comptabilité simple et double, comment faire un budget, trésorerie, dépôt des comptes…
  • Engager du personnel : ONSS, commission paritaire, secrétariat social, DIMONA…
  • Recherche de subsides pour le milieu culturel en FWB ;
  • Notions de base en production de spectacle vivant.    

Prérequis

Cette formation s’adresse aux artistes du secteur culturel qui souhaitent créer une ASBL et/ou acquérir les bases de la gestion d’ASBL.

Adresse et horaires

Mardi 25 février, à la Raffinerie (salle Mosquée), 21 rue de Manchester à 1080 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 70€ par participant·e (40€ pour les membres de la RAC).
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

La présence et le semblant

Nicole Mossoux et Patrick Bonté proposent un laboratoire de quatre jours pour interroger les rapports entre le mouvement et la présence scénique. Comment développer des langages gestuels tout en étant conscient des états que l’on traverse : seul·e mais aussi en relation avec des partenaires, avec l’espace
alentour et, petit à petit, avec la frontalité ? Qu’est-ce qui fait que des corps en mouvement se « donnent à voir » ? Comment développer la charge qui passera du danseur au spectateur ? Des échauffements préparatoires, des explorations gestuelles et des improvisations plus théâtrales se succéderont lors de la journée.

Ce workshop professionnel, limité à 12 personnes, est proposé une seconde fois vu le succès et prend place dès le mardi 3 juin à L’Envers (Bruxelles).

Objectifs

Faire découvrir les modes de recherche, d’improvisation et de composition de la Compagnie, et apprendre à formuler des langages scéniques qui tiennent compte de la complexité des rapports entre le mouvement, la présence et les intentions qui les ont faits naître.
Le but est de développer via le mouvement des états de disponibilité et d’étrangeté. En évitant le réalisme psychologique à quoi certaines intentions peuvent mener. Aller le plus loin possible dans les intentions et l’état.

Méthodes utilisées

À toutes les étapes du travail, on évite de juger les propositions des participant·e·s afin de créer un climat où chacun·e se sente autorisé·e à apporter sa touche personnelle qui nourrira l’imaginaire des autres.

Une place importante est donnée aux échanges avant et après les improvisations.

Avant : on s’assure de la bonne compréhension par chacun·e des règles du jeu, et des enjeux d’état, pour qu’il·elle puisse réellement s’abandonner dans le moment du plateau.

Les retours qui suivent sont personnalisés, de façon à rester dans le concret, et que tout le groupe puisse entendre ce qui est précisé pour chacun·e afin de s’en nourrir pour lui·elle-même. Quand l’improvisation se fait par groupes séparés, les « spectateur·rice·s » ont l’occasion de faire des retours à ceux·elles qui viennent de jouer, afin de développer leur capacité d’analyse. La sélection des matières se fait en fonction de nos critères subjectifs.

Contenu et programme

Le matin (10h – 13 h) :
Échauffements
Basés sur le croisement entre des techniques de danse contemporaine, d’Eutonie, de Yoga Yiengar et de Chi Kong, les échauffements visent à préparer le corps en pleine conscience, à développer une concentration de type exploratoire, sans formatage.
Explorations gestuelles
En groupe, demi-groupes, duos, des exercices d’isolation des différentes parties du corps, des exercices pour développer l’écoute du groupe, le regard, le partage de l’espace.

L’après-midi (14h – 18 h) :
Improvisations
Au départ d’images et d’intentions, les improvisations se font en groupes séparés, les un·e·s regardant le travail des autres. Les règles du jeu sont à chaque fois spécifiées.
Nous utilisons des montages sonores qui soutiennent la tension et stimulent l’imaginaire.
Les improvisations se font sans intervention de la voix et sans expression du visage.
Chacun·e reçoit à l’issue de l’improvisation des retours précis lors de séance où l’on revient sur ce que chacun·e a fait.

Composition
Réalisation en petits groupes distincts de formes courtes, qui font intervenir objet(s), espace, présence, mouvements, sortes de haïkus scéniques.
Pour exemple : en individuel, la composition d’après des portraits en peinture :
Il s’agit de

  • s’imprégner de l’atmosphère générale de l’image et de l’attitude, de la « texture » du personnage ;
  • transférer ses propres sensations, les idées les impressions qui viennent à la vue de l’image, sans chercher à la reproduire fidèlement ;
  • se raconter de petites histoires, plonger dans un aspect ou l’autre de l’image ;
  • créer une situation de quelques minutes, en tenant compte de l’espace alentour, du rythme : celui·elle qui meut le personnage, comment l’environnement agit sur lui, quel regard il·elle porte sur le monde, quelles questions le·a traversent ;
  • penser aux arrêts sur image, mais aussi à de possibles déambulations, aux actions « simili-signifiantes », aux absurdités de comportement ;
  • rendre la figure à la fois crédible et légèrement décalée.

On utilisera parfois ces figures pour créer des rencontres entre elles, ce qui est important donc est de leur donner un comportement qui les fasse réagir de telle ou telle façon.

Public cible

Interprètes du spectacle vivant (danse, théâtre, cirque, marionnettes) ayant plusieurs années de pratique de danse ou de théâtre corporel (la candidature comporte un curriculum vitae et une courte vidéo).

Il est demandé aux participant·e·s d’apporter quelques effets personnels ainsi qu’un carnet de notes afin de pouvoir retravailler plus tard les matières sélectionnées. Il est mis à disposition le stock de costumes de la compagnie pour les improvisations. Le studio dispose d’un plafond technique qui permet de créer des ambiances lumineuses propices à la concentration et porteuses pour ceux·elles qui regardent.

Adresse et horaires

Du mardi 3 au vendredi 6 juin (de 10h à 18h), à L’Envers, rue des Tanneurs 87, 1000 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 380€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge 360€ des frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

A propos de l’emploi dans le secteur des arts de la scène : l’étude statistique du Fonds 304 actualisée !

Le Fonds 304 a, dès 2019, commandé une étude statistique sur l’emploi dans le secteur francophone des arts de la scène. Ce travail a été confié au chercheur David Laloy (CeRSO – Centre de Ressources du Social HELHa), il se base sur les données ONSS les plus récentes et est actualisé tous les deux ans.

Depuis ce 28 août 2024, vous pouvez prendre connaissance des données relatives aux années 2020 et 2021 (marquées par la crise sanitaire), et des évolutions remarquées depuis l’année 2015.

Les données chiffrées examinées concernent l’évolution globale de l’emploi dans le secteur et mettent un focus sur l’âge des travailleur·euse·s, le genre, la rémunération, le temps de travail, la répartition géographique et la taille des organisations.

En tout, ce sont 130 tableaux statistiques et une foule de commentaires à leur propos que vous pourrez trouver sur cette page du site du Fonds 304.

Memorandum de lutte contre les violences sexistes et sexuelles

A l’initiative de plusieurs organisations ou fédérations du secteur culturel est née une interpellation des futurs cabinets et représentant·e·s en charge de la Culture en FWB. Le Fonds 304 fait partie des signataires. En voici le texte complet :

Nous, fédérations professionnelles du secteur culturel, organisations syndicales, et associations signataires, réaffirmons l’urgence de lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans le secteur culturel.
Malgré une progressive libération de la parole, des situations de violences sexistes et sexuelles persistent dans le secteur culturel.
Ces dynamiques dévitalisent le secteur et provoquent la désaffiliation et l’abandon de carrières par les victimes, là où les agresseurs sont encore trop souvent protégés, valorisés et mis à l’honneur dans le contexte professionnel.
Des initiatives de lutte contre les violences et de rééquilibrage existent, et elles sont sous-financées.
Nous demandons des mesures structurelles concertées et des financements suffisants et bien ciblés afin d’organiser adéquatement la lutte en tenant compte des spécificités des emplois du secteur culturel.
Parmi les besoins, nous identifions :

Le financement d’une cellule de veille et de recensement de données utiles, à créer en concertation avec les organisations représentatives du
secteur ;

• Un point de contact de première ligne pour informer les travailleur·euse·s et centraliser les ressources à disposition en termes d’accompagnement juridique, physique et psychologique ;
• Le financement pérenne de formations utile à la gestion d’équipes de travail, à destination des travailleur·euse·s et des employeureuses ;
• Le financement d’une cellule d’accompagnement des victimes sur les plans psychologique, social et juridique, tant dans le cadre professionnel que dans le cadre scolaire, à créer en concertation avec les organisations représentatives du secteur ;
• La poursuite du travail vers une meilleure gouvernance culturelle, en particulier sur les questions de genre dans une perspective intersectionnelle ;
• La prise en compte de la documentation et des préconisations pertinentes sur le sujet, en concertation avec les organisations représentatives du secteur.

Les étudiant·e·s n’étant pas protégé·e·s par la loi sur le bien-être au travail, les cellules de veille, de recensement et d’écoute, ainsi que les formations sont tout aussi urgentes dans le cadre de l’enseignement supérieur artistique. Il est primordial d’organiser une concertation avec les fédérations étudiantes à ce sujet.
Nous, fédérations professionnelles du secteur culturel, organisations syndicales, et associations signataires, sommes résolu·x·es à en finir avec la culture du viol et la perpétuation des dynamiques abusives.
Nous appelons nos gouvernements et tou·x·tes les responsables politiques et d’institution, à se saisir de cette urgence dès aujourd’hui, et à investir avec nous dans la lutte.

Voici le texte en version pdf, que nous vous invitons à partager

Fédérations, organisations et associations signataires :
CSC Culture
Maximilien HERRY pour l’IRW-CGSP-Culture
Elles* font des films
UAS, Union des Artistes du Spectacle
CCTA, Fédération Professionnelle des compagnies de théâtre
FTA, Fédération du Théâtre action
CTEJ, Chambre des Théâtres pour l’Enfance et la Jeunesse
CSC Enseignement
UPFF+, Union des Producteur·ices Francophones de Films & Séries
RAC, Fédération professionnelle du secteur Chorégraphique de Wallonie et de Bruxelles
M-Collectif – Fédération des opérateurs en arts de la marionnette, théâtre d’objets et arts associés en Fédération Wallonie-Bruxelles
Hors Champ, Fédération des métiers du cinéma et de l’audiovisuel
FEAS, Fédération des Employeurs des Arts de la Scène
UNIT, UNion d’Improvisation Théâtrale
FONDS 304, le fonds de sécurité d’existence du secteur des arts du spectacle
ATPS, Association de Technicien·ne·s Professionnel·le·s du Spectacle