Création et gestion d’une ASBL dans le secteur culturel

Cette formation proposée par la RAC est destinée à des artistes du secteur culturel (principalement en arts de la scène), qui souhaitent créer une ASBL et/ou acquérir les bases de la gestion d’ASBL, adaptée au secteur culturel. La formation s’adresse principalement aux artistes qui souhaitent structurer leur compagnie en ASBL (personne morale) mais aussi aux personnes chargées d’administration au sein de compagnies déjà existantes, qui souhaitent acquérir les bases de gestion d’une ASBL (obligations annuelles, organes de gestion, notions de trésorerie et bilan, employer du personnel…)

Elle sera dispensée par Nathalie Debusschere, diplômée en économie et en gestion des entreprises culturelles et créatives, et chargée de coordination à la RAC.

Cette formation, limitée à 10 personnes, tient en une seule journée, le 25 février 2025, à Bruxelles.

Objectif

Permettre à des artistes ou à des personnes peu familières avec la gestion administrative d’une ASBL de pouvoir créer une ASBL (par exemple, structurer une compagnie en personne morale), et de maîtriser les bases de la gestion d’ASBL, dans le contexte culturel de la FWB.

Contenu et programme

  • Distinction entre personne morale et personne physique ;
  • Code des sociétés et associations (CSA) ;
  • Caractéristiques des entreprises belges : numéro d’entreprise, dépôt statuts, Moniteur belge, BCE
  • Étapes de la création d’une ASBL : constitution d’un organe d’administration, rédaction de statuts, dépôt au greffe du tribunal, registre UBO…
  • Les formulaires à remplir pour le Moniteur ;
  • Comment faire un dépôt au greffe du tribunal de l’entreprise ;
  • Sur les statuts d’une ASBL : objet social, respect du CSA…
  • Sur l’OA et l’AG : leurs missions et leur composition, implications légales ;
  • Obligations annuelles des ASBL : UBO et Biztax, AG, PV, comptes annuels…
  • Comptabilité : tenue d’un journal, comptes annuels, comptabilité simple et double, comment faire un budget, trésorerie, dépôt des comptes…
  • Engager du personnel : ONSS, commission paritaire, secrétariat social, DIMONA…
  • Recherche de subsides pour le milieu culturel en FWB ;
  • Notions de base en production de spectacle vivant.    

Prérequis

Cette formation s’adresse aux artistes du secteur culturel qui souhaitent créer une ASBL et/ou acquérir les bases de la gestion d’ASBL.

Adresse et horaires

Mardi 25 février, à la Raffinerie (salle Mosquée), 21 rue de Manchester à 1080 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 70€ par participant·e (40€ pour les membres de la RAC).
  • Le Fonds 304 prend en charge les frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.

La présence et le semblant

Nicole Mossoux et Patrick Bonté proposent un laboratoire de quatre jours pour interroger les rapports entre le mouvement et la présence scénique. Comment développer des langages gestuels tout en étant conscient des états que l’on traverse : seul·e mais aussi en relation avec des partenaires, avec l’espace
alentour et, petit à petit, avec la frontalité ? Qu’est-ce qui fait que des corps en mouvement se « donnent à voir » ? Comment développer la charge qui passera du danseur au spectateur ? Des échauffements préparatoires, des explorations gestuelles et des improvisations plus théâtrales se succéderont lors de la journée.

Ce workshop professionnel, limité à 12 personnes, est proposé une seconde fois vu le succès et prend place dès le mardi 3 juin à L’Envers (Bruxelles).

Objectifs

Faire découvrir les modes de recherche, d’improvisation et de composition de la Compagnie, et apprendre à formuler des langages scéniques qui tiennent compte de la complexité des rapports entre le mouvement, la présence et les intentions qui les ont faits naître.
Le but est de développer via le mouvement des états de disponibilité et d’étrangeté. En évitant le réalisme psychologique à quoi certaines intentions peuvent mener. Aller le plus loin possible dans les intentions et l’état.

Méthodes utilisées

À toutes les étapes du travail, on évite de juger les propositions des participant·e·s afin de créer un climat où chacun·e se sente autorisé·e à apporter sa touche personnelle qui nourrira l’imaginaire des autres.

Une place importante est donnée aux échanges avant et après les improvisations.

Avant : on s’assure de la bonne compréhension par chacun·e des règles du jeu, et des enjeux d’état, pour qu’il·elle puisse réellement s’abandonner dans le moment du plateau.

Les retours qui suivent sont personnalisés, de façon à rester dans le concret, et que tout le groupe puisse entendre ce qui est précisé pour chacun·e afin de s’en nourrir pour lui·elle-même. Quand l’improvisation se fait par groupes séparés, les « spectateur·rice·s » ont l’occasion de faire des retours à ceux·elles qui viennent de jouer, afin de développer leur capacité d’analyse. La sélection des matières se fait en fonction de nos critères subjectifs.

Contenu et programme

Le matin (10h – 13 h) :
Échauffements
Basés sur le croisement entre des techniques de danse contemporaine, d’Eutonie, de Yoga Yiengar et de Chi Kong, les échauffements visent à préparer le corps en pleine conscience, à développer une concentration de type exploratoire, sans formatage.
Explorations gestuelles
En groupe, demi-groupes, duos, des exercices d’isolation des différentes parties du corps, des exercices pour développer l’écoute du groupe, le regard, le partage de l’espace.

L’après-midi (14h – 18 h) :
Improvisations
Au départ d’images et d’intentions, les improvisations se font en groupes séparés, les un·e·s regardant le travail des autres. Les règles du jeu sont à chaque fois spécifiées.
Nous utilisons des montages sonores qui soutiennent la tension et stimulent l’imaginaire.
Les improvisations se font sans intervention de la voix et sans expression du visage.
Chacun·e reçoit à l’issue de l’improvisation des retours précis lors de séance où l’on revient sur ce que chacun·e a fait.

Composition
Réalisation en petits groupes distincts de formes courtes, qui font intervenir objet(s), espace, présence, mouvements, sortes de haïkus scéniques.
Pour exemple : en individuel, la composition d’après des portraits en peinture :
Il s’agit de

  • s’imprégner de l’atmosphère générale de l’image et de l’attitude, de la « texture » du personnage ;
  • transférer ses propres sensations, les idées les impressions qui viennent à la vue de l’image, sans chercher à la reproduire fidèlement ;
  • se raconter de petites histoires, plonger dans un aspect ou l’autre de l’image ;
  • créer une situation de quelques minutes, en tenant compte de l’espace alentour, du rythme : celui·elle qui meut le personnage, comment l’environnement agit sur lui, quel regard il·elle porte sur le monde, quelles questions le·a traversent ;
  • penser aux arrêts sur image, mais aussi à de possibles déambulations, aux actions « simili-signifiantes », aux absurdités de comportement ;
  • rendre la figure à la fois crédible et légèrement décalée.

On utilisera parfois ces figures pour créer des rencontres entre elles, ce qui est important donc est de leur donner un comportement qui les fasse réagir de telle ou telle façon.

Public cible

Interprètes du spectacle vivant (danse, théâtre, cirque, marionnettes) ayant plusieurs années de pratique de danse ou de théâtre corporel (la candidature comporte un curriculum vitae et une courte vidéo).

Il est demandé aux participant·e·s d’apporter quelques effets personnels ainsi qu’un carnet de notes afin de pouvoir retravailler plus tard les matières sélectionnées. Il est mis à disposition le stock de costumes de la compagnie pour les improvisations. Le studio dispose d’un plafond technique qui permet de créer des ambiances lumineuses propices à la concentration et porteuses pour ceux·elles qui regardent.

Adresse et horaires

Du mardi 3 au vendredi 6 juin (de 10h à 18h), à L’Envers, rue des Tanneurs 87, 1000 Bruxelles.

Tarif

  • Le prix de la formation est de 380€ par participant·e.
  • Le Fonds 304 prend en charge 360€ des frais d’inscription pour les travailleur·euse·s actif·ve·s dans le secteur des arts de la scène (commission paritaire 304) en région wallonne ou bruxelloise, qui occupent actuellement un poste relevant de la CP 304 ou qui peuvent justifier de 30 jours de prestations auprès d’un ou plusieurs employeurs de la CP 304 francophone ces 24 derniers mois.